Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Comment le Centre Pompidou enquête

24 décembre 2014


Le dix-neuf décembre, je reçois un mail du Centre Pompidou : « Votre avis nous intéresse ». Je ne l’ouvre pas.
Ce mardi vingt-trois, je le reçois à nouveau et me décide à l’ouvrir :
« Le Centre Pompidou lance, en 2015, une réflexion destinée à améliorer les avantages et les services offerts par votre Laissez-passer.
En tant qu’adhérent, votre aide est précieuse, et votre opinion indispensable à la conduite de cette démarche.
C’est pourquoi, afin de mieux connaître vos attentes, nous vous prions de bien vouloir nous accorder un peu de temps en répondant à quelques questions. »
Okay, me dis-je. Je clique. Je réponds à la première question que je suis un homme. La deuxième concerne mon âge. Je le renseigne.
J’obtiens alors ceci :
« Nous sommes désolés mais vous ne correspondez pas aux critères d'éligibilité pour participer à cette étude.
Nous vous remercions pour l'intérêt dont vous avez fait preuve à l'égard de cette étude. Nous vous recontacterons à l'occasion d'une prochaine étude. »
Va te faire foutre, Centre Pompidou.
                                                  *
Une femme dans la rue : « Je vais lui offrir le bouquin qui a eu des prix. »
                                                  *
Au moins, cette année deux mille quatorze aura été celle de la quasi disparition des bonnets de Noël.