Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Concert Elgar Bach fils Wiliams Mendelssohn Britten à l’Opéra de Rouen

29 mai 2016


Ce jeudi soir à l’Opéra de Rouen en avant programme se font entendre dans le foyer des élèves du Conservatoire lauréat(e)s d’un concours à Vire, une musique bien appliquée que je choisis d’entendre de loin, par la porte ouverte, depuis mon fauteuil de corbeille en lisant le livret du concert pour orchestre à cordes que va diriger Nicolas Simon.
Celui-ci fait ça sans baguette, d’abord pour la Sérénade pour cordes en mi mineur d’Edward Elgar. Je la trouve ennuyeuse au point de presque m’endormir. Tout s’explique quand Nicolas Simon, qui fait aussi pédagogue, dit quelques mots avant la suite : Elgar a composé cette sérénade pour les trois ans de son mariage.
La suite, c’est la Symphonie hambourgeoise numéro deux en si bémol majeur composée par Carl Philipp Emanuel Bach après que son mécène lui eut dit de n’en faire qu’à sa tête, de quoi bien me réveiller. Puis est donnée la Fantaisie sur un thème de Thomas Tallis de Ralph Vaughan Wiliams.
Comme souvent le meilleur est pour après l’entracte, premièrement la Symphonie numéro dix de jeunesse en si mineur de Felix Mendelssohn (l’une des douze composée par le musicien à l’âge de treize quatorze ans) et deuxièmement les Variations sur un thème de Frank Bridge de Benjamin Britten qui mettent les cordes dans tous leurs états.
D’amples applaudissements saluent la performance des musicien(ne)s et de leur chaleureux chef pédagogue. Ils nous valent un petit bis de Britten.
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Emmanuel Macron («Le meilleur moyen de se payer un costard, c'est de travailler») ayant déjà été utilisé par le Maire d’Orléans pour présider ses Fêtes Jeanne d’Arc, le Maire de Rouen doit faire pour les siennes ce ouiquennede avec ce qu’il a en magasin : Laurent Fabius. Ça tombe bien, c’est un spécialiste des contes et légendes.
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Au Son du Cor, trois filles et un garçon qui aiment les garçons.
L’une :
-Ah, ma mère, tu sais ce qu’elle a fait cette grosse tarée, elle avait jamais vu Solène et on l’a croisée, elle l’a serrée dans ses bras, lui a tapé deux bises et lui a dit : Solène, j’ai tellement entendu parler de toi.
Suite aux exclamations outrées des autres, elle ajoute :
-Ma mère, c’est le genre qui au restaurant dit tout fort : Clémence, t’as pas pris un tampon dans mon sac ?