Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Concert Strauss Caplet Dvořák à l’Opéra de Rouen

26 mars 2015


Mardi soir, à l’Opéra de Rouen, je suis en fond d’orchestre pas loin des deux sœurs abonnées. Entre elles et moi est assise l’une de leurs connaissances qui dit qu’elle n’a pas aimé l’opéra Contes de la lune vague après la pluie. Ses voisines ont aimé.
-On m’a dit que l’an prochain le programme sera très bien, se console par avance la déçue.
-On verra, répondent les deux autres.
Un homme enjambe hardiment les sièges libres à ma droite pour s’y installer sans nous déranger. Je l’ai repéré depuis quelques concerts : il a un faux air de Tomi Ungerer.
-C’est très masculin ce soir, commente l’une des sœurs en consultant son livret programme.
Il est vrai que sur les quatorze interprètes, il n’y a que deux femmes ; oui mais : Naoko Yoshimura (clarinette) et Mami Nakahira (basson). C’est aussi une soirée qui a du cor, pas moins de quatre.
Après la Sérénade en mi bémol majeur de Richard Strauss, vient la Suite persane d’André Caplet, qualifié de « compositeur plus qu’honorable » par la rédactrice du livret programme, ayant eu à souffrir de la concurrence de Maurice Ravel et Claude Debussy. C’est une agréable découverte. Pour finir est donnée la Sérénade pour vents en ré mineur d’Antonin Dvořák.
Tout cela à la satisfaction de tout le monde, il n’y aura pas de débat pour savoir si on a aimé ou pas, ni à ma gauche ni à ma droite.
                                                                *
Au Socrate, une femme à son caniche :
-Donne la papatte à Tata.
La papatatata, il ne veut pas la donner.
                                                                *
« Ça va dans le bon sens » : énervante expression employée par les politicien(ne)s et les expert(e)s en tout genre, spécialement les économistes.