le nouvel observateur: nouvelle formule
Loïc Boyer
Apprenant que cet hebdo s’offre une nouvelle formule - et surtout une nouvelle maquette, pour ce qui me concerne - je passe au kiosque, pensez, 25 ans qu’on attendait ça!
Je n’ai pas ouvert les pages de l’Obs (comme on dit) depuis que je suis parti de chez mes parents, et n’ai donc rien manqué dans l’intervalle. Je n’attends rien de l’éditorial mais reste curieux de savoir quelles choix formels sont pris à une époque qui, comme chacun sait, n’est pas tendre avec la presse pour plusieurs raisons sur lesquelles je ne reviendrai pas ici.
Je n’ai pas ouvert les pages de l’Obs (comme on dit) depuis que je suis parti de chez mes parents, et n’ai donc rien manqué dans l’intervalle. Je n’attends rien de l’éditorial mais reste curieux de savoir quelles choix formels sont pris à une époque qui, comme chacun sait, n’est pas tendre avec la presse pour plusieurs raisons sur lesquelles je ne reviendrai pas ici.

Formellement, la maquette de Serge Ricco est organisées de manière assez régulière sur 3 colonnes +une plus petite (ou une plus grosse gouttière) qui sert à insérer des légendes ou de courts compléments d’articles.
Le mini-sommaire horizontal en début de chaque cahier est une bonne idée de design.

Hé bien ça part des images. Le problème part des photos, et surtout de l’usage qui en est fait.

Cette surcharge visuelle se retrouve jusque dans les images elles-mêmes: la fort réussie Carte de Terreur, aurait gagné à ne pas être envahie par 8 vignettes photographiques de tailles variées; ou cette bonne carte du Japon, déjà petite, embarrassée d’une autre plus petite encore (la tache noire).



On est loin du part-pris radical de Pierre Faucheux lors de la nouvelle formule de 1966.
Ha, et encore un détail avant de clore ce billet: est-ce vraiment une ligature? Quelqu’un a vraiment dessiné ça, ou est-ce que ça sera corrigé la semaine prochaine? Arrgh.
