montreuil en son salon en 2018
Loïc Boyer
À dire vrai je m'étais chargé d’un appareil photo pour aller à la 34e édition du Salon du Livre et de la Presse Jeunesse, dans le but de revenir avec suffisamment de matière pour faire une petite vidéo des expos. Il y a longtemps que je n’étais pas descendu au sous-sol du Palais des congrès de Montreuil pendant ma visite annuelle. Quelques années. Pourquoi? Je ne saurais le dire, la faute peut-être aux trains qui se raréfient l’après-midi et qui me forcent à ne pas traîner si je ne veux pas rentrer trop tard, ou bien la faute à un programme peu alléchant. Quoi qu’il en soit, comme j’arrive à neuf heures et que personne n’est encore là (ah si, André est sur son stand, qui m’interpelle et me remet quelques exemplaires de la brochure que j’ai conçue pour le CRILJ - il faudra que les mette sur mon site un jour, j’aime cette série de brochures) je prends les escaliers pour faire un tour en bas.


Mais c’est à peu près tout. Le reste est constitué d’images tirées d’illustrations contemporaines de contes de fées mais hélas dans une facture pompière peu engageante. Il y a beaucoup de vide à ce niveau -1 que j’ai connu plus ambitieux en termes de scénographie et de commande aux artistes. De commande il ne reste ici qu’un abécédaire collectif qui est une reprise d’un projet réalisé à l’origine pour la Foire de Francfort en 2017 et une série d’«affiches réalisées par des illustrateurs» sur le thème de l’humanitaire et collées au fond, à droite.
Tout ça sentait le manque d’idées et l’économie de moyens. À l’inverse les «mises en voix» (des entretiens et conférences) seront légion tout au long de la journée (et du Salon); peut-être tout simplement que le goût du public va aujourd’hui davantage vers ce genre de manifestation.

Je me rends alors sur le stand de Didier Jeunesse éclairé d’un Be Happy en Banco surligné d’un vrai néon où m’accueillent Amélie, Michèle et Camille. La discussion porte rapidement sur Susie Morgenstern qui n’est pas tout à fait étrangère à un projet que nous mûrissons pour le printemps. Je t’en reparle plus tard…
Après déjeuner (Little Kitchen, toujours au top) je re-croise Élise, cette fois flanquée de Raphaël, et la conversation porte sur le pas de côté que sont capables de faire certains éditeurs et de ce que ça leur apporte.
Puis ce sont les retrouvailles avec mes Espagnoles préférées (cf. les billets de cet été) Raquel et Josune avec lesquelles je file faire des emplettes chez Jacques et Thibaut. Je les mène ensuite chez Les Trois Ourses où les cartes bancaires sont encore mises à contribution. Elles achèvent de vider leur compte en banque sur le stand MeMo, lequel est constitué de panneaux blancs sur lesquels Paul Cox a peint un paysage rouge dans son atelier, avant de venir le monter ici. Le résultat est un stand qui ne ressemble à aucun autre - un pas de côté? Bref, Christine s’occupe avec attention de ces deux clientes enthousiastes que je lui ai amenées, malgré les sollicitations constantes dont elle fait l’objet.

Il va être l’heure de partir, juste le temps de croiser Catherine et Jacques, on parle donateurs et expos et zou à la gare!
C’était bien, je reviendrai.