Comme chaque année, la petite galerie de l'école des beaux-arts se transforme en boutique où les étudiants mettent en vente certains de leurs de travaux pour aider au financement de leur voyage à New-York.
Il y a aussi quelques profs qui filent des trucs, alors ça baisse un peu le niveau de fraîcheur, mais bon.
De toutes façon, cette année rien de très folichon, tout ce qu'il y a là est très sage, un chouia déjà vu, et les pièces vraiment intéressantes étaient déjà juxtaposées d'un point rouge à l'heure à laquelle je suis arrivé - comme quoi le public ne se trompe pas, n'est-ce pas?
Heureusement la porte du fond était ouverte, donnant sur la cour ornée d'un buffet haut en couleurs et où le vin chaud coulait à flots (mention spéciale aux gâteaux champignonnesques, doux, légers, en un mot: délicieux).
Il y avait aussi des brochettes de bonbons, mais personne n'en voulait. Trop 2002 peut-être?

Bon, mais sinon il y avait du beau linge de tous les âges et de tous les sexes, j'au vu P-A. en partant, son frère aussi. F.B. a pété son forfait en oubliant de raccrocher son portable, maintenant toutes les conneries qu'il a dites pendant une plombe sont enregistrées sur celui de M.
J'étais venu avec Le M. qui s'est trouvé là comme un poisson dans l'eau, alors que P.I. nous faisait part de sa joie de bosser ici maintenant.
Comme il invite tout le monde à passer le voir dans son atelier, je pense que tout ça va finir en bar clandestin rue Martainville. Je te tiens au courant.