Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Concert Avishai Cohen’s Jazz Free à l’Opéra de Rouen

29 mars 2017


Jamais entendu parler de cet Avishai Cohen qui est l’invité de Rouen Jazz Action ce dimanche à dix-huit heures à l’Opéra de Rouen où j’ai place au premier rang de la corbeille côté pair. J’apprends qu’à vingt-deux ans, il partit à l’aventure à New York. Il jouait dans des bars et parfois dans la rue jusqu’à ce qu’il se fasse remarquer par Chick Corea.
Michel Jules, président de l’association depuis quarante-cinq ans, dit son mot. Il indique que la formation Avishai Cohen’s Jazz Free est inédite et que les morceaux joués ce soir feront prochainement l’objet d’un enregistrement.
La jolie Yael Shapira commence seule avec son violoncelle acoustique augmenté par l’électronique. Elle est rejointe par Itamar Doari aux percussions et clochettes, par Elyasaf Bishari au oud et à la basse et par Avishai Cohen à la contrebasse et au clavier. Tous les quatre chantent.
Je suis vite conquis par cette musique grouveuse et par ce que chacun(e) fait de son instrument en solo ou en complicité. Le trio violoncelle oud contrebasse est particulièrement plaisant. Le répertoire est métissé, puisant parfois dans la musique libanaise ou dans la salsa. Avishai Cohen ne sait dire en français que. « Ça va ? ». Bien sûr que ça va. Pour le reste, il nous parle en anglais. Je comprends quand même qu’avec la musique on peut faire la paix avec n’importe qui. C’est un triomphe pour le quatuor dont je savoure les rappels. Lorsque Yael Shapira traverse la scène dans sa longue robe noire en emportant son violoncelle, on sait que c’est malheureusement fini.
                                                             *
Quand j’ai appris que l’Opéra s’ouvrait au jazz, je n’ai pas sauté de joie. J’ai eu tort.
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« Jazz métisse », est-il écrit plusieurs fois sur le livret programme. Jazz métissé ou jazz métis ?
 


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