Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Confiné (deux) trente-deux

1er décembre 2020


Je ne sais à quel moment est apparue cette caméra vidéo fixée au premier étage du bâtiment qui enjambe la ruelle où j’habite, côté rue Saint-Nicolas, sur le mur de l’appartement voisin de celui autrefois occupé par Christophe Rocancourt et sa jolie compagne. Je ne l’ai remarquée que récemment, peu de temps avant que ne soit célébrée celle qui a permis de déjouer les mensonges policiers lors de l’agression de Michel Zecler à Paris. J’ai d’abord vu le petit avertissement fixé au-dessus du passage « Site sous vidéosurveillance 24h sur 24h », ai cherché de quoi on parlait, et ai découvert la boule dans l’angle.
Il semble que ce soit une initiative privée, pas forcément légale. Elle permet à son propriétaire de voir qui s’attarde sous ses fenêtres pour picoler, fumer, se droguer, se photographier, s’embrasser, se tripoter, s’embrouiller, uriner, écrire sur les murs ou simplement jacasser bruyamment.
Qui passe, ce qui m’arrive plusieurs fois par jour, est désormais filmé sans l’avoir voulu. Je ne sais si cela rendra l’endroit plus paisible. Ce qui est sûr, c’est qu’un quidam du bout de la venelle dispose d’une chaîne de télévision supplémentaire.
                                                                 *
L’expression du moment dont il faudrait se débarrasser : « Il y a des trous dans la raquette ».
 


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