Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

De diverses lectures (Manguel, Oates, Grenier)

19 novembre 2019


Mon stock de livres lus dont je voudrais garder trace en publiant ce qui a retenu mon attention ne cesse de grandir. Jamais je n’en viendrai à bout. Pour cette fois, trois d’un coup, dans lesquels j’ai peu prélevé :
Dans Journal d’un lecteur d’Alberto Manguel (Actes Sud), cette citation de Thomas de Quincey:
Car si un homme s’autorise un meurtre, il en viendra très bientôt à accorder peu d’importance au vol ; et, du vol, il passera à la boisson et au non-respect du sabbat et, de là, à l’incivilité et à la procrastination.
Dans le Journal de Joyce Carol Oates (Philippe Rey), à la date du vingt-huit mars mil neuf cent soixante-treize :
La nécessité pour l’écrivain d’être humble. Après tout, aucun d’entre nous n’a inventé le langage.
Dans Inspirations méditerranéennes de Jean Grenier (L’Imaginaire / Gallimard)
Ils ne parlent que de ce qui ne les intéresse pas.
Je suis né au milieu des indifférents et je les porte en moi.
Est-ce de l’orgueil ? Non, hélas. Si je m’attarde à ce qui est humain, j’ai le malheur de voir ce qui me plaisait le plus s’en aller en morceaux.
 


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