Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

En matière de vue, c’est pas le pied (comme on disait autrefois)

11 juillet 2019


Ce mardi matin, je monte la côte qu'est l'avenue de la Porte des Champs afin d’en savoir plus sur l’état de mes pieds. Premier sur la liste de rendez-vous de mon médecin traitant, j’attends qu’il arrive en regardant le mouvement de la vie sur la place du Boulingrin.
Quand il m’invite à entrer dans son cabinet, je lui dis que je viens pour mes pieds et lui énumère mes symptômes : gonflements, douleurs, aspect hideux
-Ils sont affreux, lui dis-je.
Il l’admet quand il les a sous les yeux. Ces deux extrémités sont à la fois victimes d’insuffisance veineuse (boire de l’eau de Volvic), d’arthrose (dont la douleur peut se traiter avec le paracétamol mais pris trop souvent ce médicament peut détruire le foie) et de déformation nécessitant une semelle orthopédique (peu remboursée par la Sécu, je vous fais une ordonnance).
Il prend ma tension artérielle (normale), écoute mon cœur (normal), puis me prescrit une prise de sang pour savoir où on en est dans tout ce qu’il est possible de mesurer.
Je lui parle aussi de mes yeux pour lesquels le résultat de champ visuel est encore moins bon qu’il y a six mois. Il fait exactement la même grimace que mon ophtalmo quand je le lui ai présenté vendredi dernier.
« Je vais montrer ça à un confrère de la clinique Mathilde spécialisé dans le glaucome jeudi prochain, m’a-t-elle dit. S’il le juge nécessaire, il vous contactera. » Lui ne se mouille pas davantage, il me dit que le spécialiste sera mieux à même de m’expliquer ce qu’il en est et quoi faire.
                                                                    *
L’après-midi de ce mardi, au Son du Cor, je vois apparaître la plus rhomérienne des Rouennaises, que je n’ai pas croisée depuis un an. Comme elle est accompagnée, nous n’échangeons que quelques mots. Peut-être réussirons-nous à boire un verre ensemble avant son départ en vacances car cette fois je lui ai demandé son téléphone. Cette fille me fait du bien.
 


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