Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Exaltantes perspectives pour la vie culturelle rouennaise (et retour sur un évènement marquant de l’an passé)

27 novembre 2017


Du beau monde à l’Opéra de Rouen ce vendredi après-midi ; Françoise Nyssen, Ministre de la Culture, accueillie par Hervé Morin, Duc de Normandie, Centriste de Droite, par Catherine Morin-Desailly, Sénatrice et Présidente de l’Opéra, Centriste de Droite, et par Loïc Lachenal, ambitieux Directeur dudit, est venue saluer l’obtention par cette maison du label «Théâtre lyrique d'intérêt national». Ce nouveau label avait déjà été obtenu par l’Opéra de Lille et par celui de Dijon. Il le sera par tous ceux qui se donneront un peu de mal pour satisfaire à l’arrêté du cinq mai dernier.
Le jour précédent, au Musée des Beaux-Arts, c’était le vernissage de la nouvelle édition du Temps des Collections, dont je me suis dispensé pour ne pas subir encore une fois la série de discours fumeux emplis d’autosatisfaction (je suppose que Jean-Michel de la Matmut en était). Cet évènement nécessitait autrefois la participation d’une célébrité venue de Paris, mais on n’a plus les moyens. Lors de cette festivité artistique, Frédéric Sanchez, Chef de la Matmutropole, Socialiste, a déclaré Rouen candidate au titre de Capitale Européenne de la Culture en deux mille vingt-huit à la surprise d’Yvon Robert, Maire, Socialiste. « Je l’ai appris hier soir, comme tout le monde », a-t-il déclaré le lendemain au site de d’information 76actu.
                                                         *
Intérêt national, capitale européenne, où s’arrêtera cette grenouille ?
Ma modeste suggestion : faire de Rouen la première ville du monde en y organisant le concours de Miss Univers.
                                                        *
Ce désir d’être jugé d'intérêt national doit être un complexe provincial. Espère-t-on voir à l’Opéra de Rouen des spectateurs venus de toute la France et s’y déplacer les critiques musicaux des revues spécialisées et de la presse à pages culturelles ?
La seule salle de spectacle qui amène dans cette ville un public venu de Paris, de Caen ou d’ailleurs est le Cent Six, Salle de Musiques Zactuelles, qui ne se targue pas d’être d'intérêt national.
                                                      *
Evènement notable de la dernière saison de l’Opéra de Rouen, un soir que je n’y étais pas, l’intrusion de porteurs de masques de chat qui firent voler du premier balcon des tracts accusant Laurent Laffargue, le metteur en scène de La Bohème, du viol d’une de leurs amies et de l’agression d’autres, cela entraînant l’arrêt du spectacle et l’évacuation du public.
Où en est-on cinq mois plus tard ? Laurent Laffargue n’est pas poursuivi, la présumée victime de viol ayant déclaré qu’ivre il l’avait draguée mais que ce n’était pas allé plus loin. Quant aux intrus, ils sont toujours poursuivis pour « entrave à une manifestation artistique » mais n’ont pas été identifiés.
 


Nouveau commentaire :