Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Exposition Riot Girls : les filles cachées de Clovis Trouille à la galerie Arts Factory

22 septembre 2017


Je laisse mon sac au jeune homme de l’accueil ce mercredi en début d’après-midi afin d’être aussi léger que possible pour découvrir l’exposition Riot Girls : les filles cachées de Clovis Trouille  qui montre, sur quatre niveaux, grâce au mécénat de l'Association Clovis Trouille, les peintures et les dessins de quatre filles qui n’ont pas froid aux yeux (comme on dit) : Maya McCallum, Anne van der Linden, Céline Guichard & Nadia Valentine.
De ces quatre artistes, je ne connais que Maya McCallum mais pour son talent de chanteuse et musicienne. Je me souviens de son concert rouennais au Trois Pièces un soir d’anniversaire de celle qui me tenait la main. Ses dessins, en noir et blanc, semblent avoir été appréciés, beaucoup sont jouxtés d’une gommette rouge. Mon préféré est the lady et the rabbit. Il montre l’animal (de taille humaine) en train de copuler hard amant en position assise avec la jeune femme. Tous deux sont enchaînés par la cheville et entourés d’angelots au regard trouble.
Parmi les autres œuvres présentées, j’aime particulièrement la peinture no arms no chocolate de Nadia Valentine, une interprétation rigolarde (et frustrante pour l’un des personnages) du Y’a bon Banania, ainsi que celle, acrylique, d’Anne van der Linden le barbu présentant celui-ci nu, sa longue barbe enroulée autour de sa bite raide et rouge.
Ces quatre trublionnes sont bien les dignes et indignes filles de Clovis Trouille, me dis-je en quittant la galerie Arts Factory, rue de Charonne.
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Nul doute qu’on ne verra jamais une exposition de cette sorte à Rouen la prude.
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Ce jeudi soir à La Plateforme, nouvelle galerie rouennaise, c’est le vernissage de l’exposition Viscéral de Charlotte Romer, une photographe qui elle aussi n’a pas froid aux yeux mais reste dans les limites de la décence. Je m’abstiendrai d’y aller pour deux raisons : un concert y est donné (comme si la photo ne pouvait se suffire à elle-même) et la soirée est « participative » et « conviviale », chacun étant invité à apporter « plats sucrés ou salés et/ou quelque chose à boire ».
 


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