Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Récital napolitain Max Emanuel Cenčić à l’Opéra de Rouen

31 mars 2016


« Vous avez aussi un spectacle ce soir », me dit l’aimable guichetière de l’Opéra de Rouen ce mardi après-midi quand je viens y retirer mes places pour la fin de semaine.  « Max Emanuel Cenčić, la musique napolitaine. »
Je l’avais oublié. J’y suis donc le soir venu au premier balcon et ne mets guère de temps à me dire que cela aurait été dommage de manquer ça. Max Emanuel Cenčić, contre ténor néo barbu, chante magnifiquement Niccolo Antonio Porpora et Leonardo Vinci. Il est accompagné de l’Ensemble il porno d’oro dirigé par le claveciniste Maxim Emelyanychev (né en quatre-vingt-huit, filiforme et cheveux longs partagés par une raie, exactement ce à quoi je ressemblais à son âge). Entre les prouesses vocales de Cenčić, Emelyanychev offre avec ses musicien(ne)s la Symphonie numéro sept en do majeur de Domenico Scarlatti et l’Adagio et Fugue de Johan Adolf Hasse.
Après l’entracte, c’est l’Ouverture royale de Niccolo Antonio Porpora, puis Max Emanuel Cenčić subjugue à nouveau le public avec des airs de Domenico Scarlatti et Leonardo Leo. Le clavecin ayant fait un quart de tour et été muni d’un couvercle ouvert, Maxim Emelyanychev montre ce qu’il sait faire en jouant et dirigeant le Concerto pour clavecin en ré majeur de Domenico Auletta et pour finir le contre ténor Max Emanuel Cenčić qui autrefois fut soprano (« Cette métamorphose est rare et je ne connais pas d’autre chanteur l’ayant vécue », explique-t-il à Vinciane Laumonier dans le livret programme) et qui a déjà perdu trois fois sa voix, en fait le plus bel usage devant un public enthousiaste, les éternels malades étant même capables de retenir leur toux.
Un spectateur de premier rang offre un bouquet à l’artiste qui nous offre deux bonus dont je ne peux retenir les titres mais grâce au blog Publics de l’Opéra de Rouen, je peux écrire qu’il s’agissait des airs Se vi ferme tiré d’Irene et Vo desperato a morte de Tito Vespasiano, compositions de Johan Adolf Hasse.
 


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