Va courir ! N°9




09 Va courir ! N°9.mp3  (72.67 Mo)

Ça faisait un petit moment que je ne t’avais rien proposé de nouveau, mais pas d’inquiétude, c’est prêt, c’est là.
Il est vrai que la collection commence à être riche, mais ça n’est pas une raison pour se reposer sur ses lauriers.
Alors on commence souple sur ses articulations, presque mollement, avec Ratatat, Cold Fingers que ça s’appelle mais il s’agit plutôt de deux minutes d’échauffements. Et juste derrière on rempile avec l’instru de When The Night de Para One, il est toujours plaisant d’entendre un sample de frankie Smith bien utilisé.
Mais puisque que tu es en forme on peut monter gentiment la pression: The Rapture remixé par Darkstarr pour te pousser une peu, je n’aimerais pas que tu t’endormes (ça s’est vu). D’ailleurs voilà, dix minutes après le début de ce mix, un morceau qui ressemble à un tunnel sous (le mur de) Berlin, Miss World du 6th Borough Project, revu par Ali Herron, presque rien, juste ce qu’il faut de légèreté et de swing. Je ne veux pas te charger tout de suite, tu dois durer encore un peu on n’est même pas au tiers de la danse!
C’est Michael Mayer qui va te donner un petit coup de fouet. Avec Hauschka ils ont concocté une énergique Compostela qui va achever de te mettre dans le bain.
Bon, j’enchaîne avec le Wanderlust d’Orlando Voorn, ça dure quasi dix minutes et c’est sérieux. plus de clins d’œil appuyés dans le rétro ni de refrains primesautiers, là on est dans le dur, le répétitif, qui fait que la moindre variation va agir comme une douce caresse et te porter à aller ailleurs, sur des chemins inconnus de ton corps. Et pour accéder à la joie rien de tel que le bel Elevator  (Plaid,  eh oui!) comme un prolongement hypnotique idéal.
Mais reprenons pied dans la chair, que diable! Nous ne somme pas que des êtres extatiques et les ronflements de la basse de Munk associés au chant discopute de ses bonnes amies Lizzie Paige et Mona Lazette vont te faire bondir plus que de raison jusqu’au redoutable piano de Daphni (Fly Away).
Et maintenant que tout est en place il est temps de finir en beauté avec le sombre Double de Love in Cage. À ce moment là du mix la variété de la carnation de tes joues est émouvante, c’est ma récompense.
Maintenant redescendons doucement à travers le jardin fleuri en compagnie de José James et ses Spirits of Above. Le corps, l’esprit, on n’en sort pas; après tout c’est ça la musique, non?