Je ne sais pas si tu sais, mais pour essayer de couvrir son plantage dans l’affaire Coupat, le ministère de l’intérieur remue ciel et terre pour essayer de justifier ses déboires.
Ca passe par la perquisition de bibliothèque du Julien Coupat en question. Non, c’est pas de la blague, c’est du vrai. La perquisition d’une bibliothèque.
Bon, la Maison des Écrivains et de la Littérature a produit une pétition très bonne et très remplie, intitulée Je déballe ma bibliothèque en référence à un ouvrage de W. Benjamin.
Je cite:

«Nos bibliothèques sont toutes pleines à craquer de livres subversifs. De ceux là, nous vient l’inspiration. De ceux-là, nous apprenons à penser. De ceux-là, nous apprenons à douter. Mais aussi à croire. De ceux-là, nous apprenons à lire le monde, à le délier aussi. A ceux-là, nous tenons, tant ils nous tiennent en vie. Ces livres que nous lisons, que nous aimons sont tous, par essence, dans le fond comme dans la forme – par le rapport qu’ils entretiennent à la langue, enracinée dans le vivant –, subversifs.

Ainsi, pour dénoncer le délit de lecture dont est accusé Julien Coupat, nous entendons ouvertement déballer nos bibliothèques, à l’instar de Walter Benjamin.»

Pas mal, hein?
Comme je sais que rien de ce qui touche aux livres ne t’es indifférent, je ne doute pas que tu l’as déjà signée (ou presque).
Mais j’ai pensé que l’on pouvait très facilement aller plus loin.
En prenant le titre au pied de la lettre j’ai fait un best-of des livres subversifs qui hantent mes étagères
Si tu fais de même dans les commentaires de ce billet, et que tu passes le plan à ton voisin, on pourra rapidement avoir un beau déballage de subversion revendiquée.
En plus, je suis curieux en général.