la version club de l’œdipe
«Quand tu écris, tu essaie de construire quelque chose d’un peu féerique et flou. Une sorte de gloire perdue. Pour moi c’est clairement les cocktails de mon père dans son duplex de la rue Maître-Albert avec des mannequins suédois (...) qui auraient pu être des personnages de mon roman, sortant à l’Élysée-Mat’ ou au Brummell. Ce sont des angles perdus de nos champs de mémoire. On est nostalgique de trucs qu’on a entendu et qu’on a pas bien compris, des choses dont on se souvient mais dont on n’arrive pas à se souvenir complètement. Mais c’est quoi cet avant? La soirée d’avant, toujours plus réussie que la nôtre, c’est le père, forcément. La version club de l’Œdipe.»
F.B. & S.L.


Commentaires

1.Posté par Aboyer le 31/07/2009 15:53
Plus qu'une influence, ou une nostalgie, la "lignée" (les 4 grands-parents, puis les 2 parents - même absents (ma grand-mère maternelle, mon grand-père paternel, mon père) - nous transmettent plus que des gênes (l'ADN), mais aussi des souvenirs, des impressions, du ressenti que l'on n'a pas vécu. C'est la nouvelle découverte des psy, qu'ils ne comprennent pas.
Et je suis un cas qui les laisse perplexes (ma psychothérapeute, et le psychiatre - pas le but, donc pas le même rapport - ).
Alors que j'ai peu de mémoire de mon existence, et peu de nostalgie, je suis capable d'évoquer du ressenti qui concerne mes ailleux.

C'est juste un témoignage. F.

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