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Une chine sur le mail qui commence tranquillement avec un Quai d’Orsay trouvé en état quasi-neuf chez Romuald. Ce qui était intéressant était le lot duquel c’était extrait: beaucoup de dévédés avec parfois des coffrets, souvent des choses drôles comme les Simpson, H ou les premiers Pink Panther et puis aussi beaucoup d’albums d’une qualité que l’on ne voit pas toujours dans ce genre de caisses comme la monographie Reiser, du Tardi sans Adèle Blanc-Sec, ce genre. Mais pas spécialement bon marché.
Ensuite chez un broc souvent alcoolisé et pince-sans-rire il y avait ce premier volume de l’édition française des Gardiens dans la traduction de Manchette. Ma bibliothèque manque d’Alan Moore. L’Épouvantail (1945) n’est heureusement pas qu’une compilation de photogrammes du film mais contient également quelques jolis dessins en noir. Le Calife cigogne (comme le titre est joliment dessiné!), je l’avais déjà, ouin! Un livre que je voyais pour la première fois c’est Le Hibou et la Poussiquette (1961), traduction de The Owl and the Pussycat à destination du public états-unien. Étrange chose (pré-publiée dans The New Yorker) mais j’ai de l’affection pour les dessins de Barbara Cooney. Chez ce broc que je surnomme intérieurement Copain tellement il est affable, ce disque 78 tours dont l’étiquette constitue un dessin animé sur le thème de la comptine enregistrée. Pour en profiter il faudrait toutefois posséder le petit miroir à placer au centre, ainsi qu’une platine qui me propose de tourner à 78 tours à la minute. Mais je suis content quand même d’avoir découvert ce label. Mais le climax de cette chine fut la proposition de ce marchand qui, me croyant avide de bandes dessinées, me sort de dans son véhicule une planche contact d’une série de portraits d’Uderzo à sa table de travail, avec les négatifs! Belle pièce lui dis-je, mais moi ce sont davantage les livres pour enfants et leurs auteurs qui m’intéresseront. Et là, après quelques tours sur lui-même il me sort de derrière ses affiches de films Petits yeux, grandes images, une exposition (presque) complète toute en affiches et consacrée à l’histoire du livre pour enfants français depuis la fin du XIXe siècle! Il possède seize de ces affiches réalisées par le ministère des affaires étrangères durant le premier septennat Mitterrand. Un document historique passionnant, des choix que je n’aurais pas reniés (André Hellé, Warja Lavater, Nathalie Parain), un prix bien au-delà de ce que j’ai l’habitude de dépenser le samedi matin, me voilà torturé. Je vais faire un peu de compta cette semaine et lui donner ma réponse définitive la semaine prochaine… Nouveau commentaire :
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2007-2020, Loïc Boyer.
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