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the jazz loft project
W. Eugene Smith était un obsessionnel. Après avoir abandonné une carrière de photographe de presse pleine de succès, il établit son camp retranché dans un entrepôt partagé avec des souris, des drogués, des jazzmen et d’autres du même acabit.
Constatant que son œuvre est dans une impasse, il décide d’entamer un travail au long cours dont le sujet est l’immeuble même.
Il perce des trous, place des micros partout, et tout un tas de boîtiers sont en permanence installés sous la fenêtre.

the jazz loft project

the jazz loft project
De 1957 à 1965 il va enregistrer des nuits et des nuits de musique improvisée, en photographier les participants comme les simples visiteurs, alors que le bâtiment va devenir la place to be de 22h. à 05h.
On y croise Norman Mailer, des étudiants en photo, Salvador Dali, des putes ou Diane Arbus.
C‘est aujourd’hui que ce matériau a été étudié, retranscrit et trié, pour réaliser un livre de plus de 250 pages qui est entièrement dédié à ce projet.
Je ne crois pas que le terme d’underground existât à l’époque.