M. Crocodile
Commencé en 2004,et fermé en 2009, le projet M.Crocodile a sélectionné localement des moments et des lieux de
l'art, de la ville, de la musique, et bien plus encore.
Basé au cœur de Rouen, M.Crocodile est sorti entre une et quatre fois par an dans sa version imprimée, et le
webzine fut constamment remis à jour. Mise en place dans le but de toucher une élite culturelle qui
s'ignore, davantage objet que fanzine, M.Crocodile fut conçu comme un défi à toute bibliothèque (ni relié, ni plié), rare (100 exemplaires) et précieux (gratuit).
En ligne, l'accent est mis sur la production de videos, de diaporamas et de
musique. Publié par Loïc Boyer, fondateur du Bureau l'Imprimante et collaborateur à Faq Magazine, M.Crocodile propose une approche multi-media de la cité sous un titre unique.
Pour le papier comme pour l'écran, illustrateurs, auteurs et photographes vivent intelligemment la ville pour en
dégager des points de vues engagés, de nouvelles forces créatrices, des merveilles négligées, et des projets inspirants.

LA VILLE
Sous forme d'enquêtes, de reportages photographiques ou dessinés, un regard sur les forces qui donnent forme à la ville.

HÉROIQUE
Destiné à repérer et à valoriser ce que les acteurs de cette ville proposent de meilleur.

ÉLITISTE
Une sélection de ce que les institutions peuvent proposer de plus exaltant au citoyen.

ÉPHÉMÈRE
L'aperçu de ce que tu as manqué, ou le souvenir d'un instant disparu à jamais, c'est le compte-rendu des moments qui ont compté ici.
Saint-Saëns + Bizet au Théatre des Arts
Lundi soir, l’Opéra de Rouen est en costume de Noël, sapin, lumières et au programme musique pour plaire à tout le monde. Le monde est là, habillé pour les fêtes, quelques riches manteaux de fourrure pour certaines, pochette assortie à la cravate pour certains. Je suis vêtu avec mon élégance habituelle.
Les musicien(ne)s sont celles et ceux du Jeune Orchestre Atlantique, composé de débutant(e)s méritant(e)s issu(e)s de près de vingt nationalités différentes. Certain(e)s sont déjà sur scène, penché(e)s fiévreusement sur leur instrument, dans un décor prévu sans doute pour la Véronique d’André Messager, autre programme des fêtes, à venir. Pour s’asseoir, des chaises rouges assez rudimentaires leur sont offertes.
Quand tout le monde est sur scène, David Stern, chef d’orchestre, entre en compagnie de la violoniste Stéphanie Marie Degand pour Introduction et Rondo capriccioso de Camille Saint-Saëns, une musicienne talentueuse accompagnée de débutant(e)s appliqué(e)s, situation qui se reproduit pour le Concerto pour piano numéro deux en sol mineur du susdit, avec au piano Jean-François Heisser. Cela fait un peu examen de fin d’année.
Après l’entracte, le Jeune Orchestre Atlantique est seul à la manœuvre pour la Symphonie numéro un en ut majeur de Georges Bizet, œuvre des plus connues menée consciencieusement jusqu’aux applaudissements.

Saint-Saëns + Bizet au Théatre des Arts
Je suis content de retrouver David Stern, chef souvent invité à l’Opéra de Rouen quand le directeur était Laurent Langlois. Je le trouve bien sage ce soir, où est passé le bavard d’antan ? Il n’ouvre la bouche que pour annoncer le petit bout de Mendelssohn en bonus et regretter que celui-ci, comme Bizet, soit mort bien jeune.
En rentrant, mon oreille est atteinte par une autre musique, agressive et tonitruante. Elle provient de la partie du marché de Noël qui se tient sur le parvis de la Cathédrale. Il ne s’agit pas d’une nocturne. Sans doute le préposé à la sonorisation a-t-il oublié d’éteindre. Il est vingt-deux heures cinq, on vient de passer du tapage diurne au tapage nocturne. Aucune vie sur ce parvis, juste cette musique assommante et la voiture des vigiles.
Cette année, le marché de Noël est éclaté, on en trouve des morceaux dans tous les coins de la ville. C’est le seul changement visible depuis que la gauche est au pouvoir, une opération commerciale appelée « Rouen givrée » et selon Fourneyron (Valérie), maire, c’est une petite révolution.

AUTEURS
texte: Michel Perdrial
dessins: & the Jellyfish

PLUS LOIN
David Stern




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Mais qu'est-ce?
M. Crocodile
Commencé en 2004,et fermé en 2009, le projet M.Crocodile a sélectionné localement des moments et des lieux de
l'art, de la ville, de la musique, et bien plus encore.
Basé au cœur de Rouen, M.Crocodile est sorti entre une et quatre fois par an dans sa version imprimée, et le
webzine fut constamment remis à jour. Mise en place dans le but de toucher une élite culturelle qui
s'ignore, davantage objet que fanzine, M.Crocodile fut conçu comme un défi à toute bibliothèque (ni relié, ni plié), rare (100 exemplaires) et précieux (gratuit).
En ligne, l'accent est mis sur la production de videos, de diaporamas et de
musique. Publié par Loïc Boyer, fondateur du Bureau l'Imprimante et collaborateur à Faq Magazine, M.Crocodile propose une approche multi-media de la cité sous un titre unique.
Pour le papier comme pour l'écran, illustrateurs, auteurs et photographes vivent intelligemment la ville pour en
dégager des points de vues engagés, de nouvelles forces créatrices, des merveilles négligées, et des projets inspirants.

LA VILLE
Sous forme d'enquêtes, de reportages photographiques ou dessinés, un regard sur les forces qui donnent forme à la ville.

HÉROIQUE
Destiné à repérer et à valoriser ce que les acteurs de cette ville proposent de meilleur.

ÉLITISTE
Une sélection de ce que les institutions peuvent proposer de plus exaltant au citoyen.

ÉPHÉMÈRE
L'aperçu de ce que tu as manqué, ou le souvenir d'un instant disparu à jamais, c'est le compte-rendu des moments qui ont compté ici.



Deux mixes enregistrés live lors de soirées, signés Tahiti 80 et Mark Kamins, plus un mix de ton serviteur.
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13 numéros entre 2004 et 2009: le fanzine mythique dont beaucoup ont parlé et que peu ont vu, aujourd'hui disponible en PDF pour ton imprimante.