Berliner Neues Jahr
Le Nouvel An, à Berlin, est quelque chose d'assez fascinant. Une espèce de Mardi gras de fin d'année: des feux d'artifice partout, la ville enfumée en moins de deux, les doudounes prennent feu, les cheveux aussi parfois. Moi, ce sont mes collants qui en ont pris un coup. Les Allemands se lâchent, font péter des fusées et des mammouths dans tous les sens, depuis les fenêtres de leurs appartements parfois, du seuil de leurs immeubles... depuis les voitures. Ils y prennent beaucoup de plaisir et tout le monde se réveille le 1er Janvier très content. La ville se retrouve alors truffée de petits cadavres rouges, de débris de verre, de ces pétards éclatés et d'une fine couche de poudre qui embaume la fête. Les trottoirs sont plus sûrs que la veille, mais plus du tout propres comme durant tout le reste de l'année. Une vraie expérience de délire germain, Feuerwerk ! Feuerwerk !






Contributeurs
Eleonore Forêt
Loïc Boyer
Charber (de son vrai nom Charlotte Béranger), née en 1975 à Ploudalmézeau, est prof de yoga et de méditation à Ibiza. Charber habite une yourte, elle a débuté un commerce en ligne de vêtements en macramé de chanvre après avoir arrêté le speed et la coke ("trop de bad vibes"). Elle fume toujours pas mal de beuh et prend des shrooms mais "c'est naturel". Yes I!

Pierre Hexum a 19 ans. Il est professeur de gym à Sacramento. Il collabore avec Eléonore au blog L'Imprimante, dans la rubrique Le Mail du Mercredi, depuis les années 80.

Eléonore Forêt, bientôt 37 ans, toujours tête de linotte, ne tire aucune leçon des enseignements de la vie. Dessine, dort, nage, mange à Brest depuis mai 2013.