Chaque mercredi, et parfois le jeudi, je réponds au mail d'un lecteur. Qui sait, bientôt, ce sera peut-être vous ?


Salut Éléonore !

Toi qui as accumulé pas mal d'écoutes sur Deezer ces dernières années, que me recommandes-tu pour une peine de coeur ? Voilà, je m'explique: il y a ce type, Michel, avec qui j'ai passé une nuit merveilleuse voici un mois. Il a pris mon numéro et a dit qu'il me rappellerait plus tard, mais rien. Enfin, rien, si, j'y pense. Tout le temps. Mais il n'a pas encore rappelé. Quels morceaux pourrais-je écouter pour me morfondre, seul dans mon studio de Fontenay ? As-tu un top 5 de chansons pour les coeurs brisés ?

De tout coeur, justement, merci mille fois,

Gilles


Salut Gilles,

Tu sais, les gens qui ne rappellent pas, en général, se morfondent aussi dans leur coin. De culpabilité, bien sûr. Ça c'était juste pour te dire que tu n'es pas seul. Cette ordure de Michel se prendra un de ces revers un jour, je te raconte pas.
En attendant ce jour, justement (et la belle revanche que cela te vaudra, n'en doute pas un seul instant), je te propose un morceau. Oui, un seul: celui d'Ebony Bones, une femme libérée mais pas conne pour autant. Tu peux aussi regarder la vidéo en même temps, elle est assez relaxante vu qu'il ne s'y passe rien. Et, avant que j'oublie, prends-toi une couverture bien moelleuse, et une canette à boire, un Ice Tea ou un truc doux du genre.

Tous les lecteurs du blog pensent à toi, mais pas autant que moi, Gilles,

Courage,

Éléonore








Contributeurs
Eleonore Forêt
Loïc Boyer
Charber (de son vrai nom Charlotte Béranger), née en 1975 à Ploudalmézeau, est prof de yoga et de méditation à Ibiza. Charber habite une yourte, elle a débuté un commerce en ligne de vêtements en macramé de chanvre après avoir arrêté le speed et la coke ("trop de bad vibes"). Elle fume toujours pas mal de beuh et prend des shrooms mais "c'est naturel". Yes I!

Pierre Hexum a 19 ans. Il est professeur de gym à Sacramento. Il collabore avec Eléonore au blog L'Imprimante, dans la rubrique Le Mail du Mercredi, depuis les années 80.

Eléonore Forêt, bientôt 37 ans, toujours tête de linotte, ne tire aucune leçon des enseignements de la vie. Dessine, dort, nage, mange à Brest depuis mai 2013.