A l’Est (vingt-trois) : Annecy Marquisats

28 septembre 2023


Enfin résolu le problème de la ouifi qui ne fonctionnait pas. En regardant sous la tour Internet, j’ai trouvé, parmi les indications techniques, le code pour me connecter, celui que m’avait donné ma logeuse était fantaisiste. Comme elle commençait à mettre en doute ma compétence en la matière, « avec les autres ça fonctionnait », je ne suis pas mécontent de lui avoir montré que le problème venait d’elle.
Pour ce qui est de ma toux et de ma fatigue, rien n’est réglé.
Ce mercredi matin, en allant vers le lac, j’achète un pain au chocolat chez TresAlp’ain (un euro trente) mais pour ce qui est de le manger au Café des Ducs, impossible, c’est son jour de congé. Rien ne peut me servir de plan Bé.
Je vais donc au bord du lac et le mange sans boire sur un banc puis poursuis le chemin qui de ce côté mène au quartier des Marquisats. Je passe le port, guère impressionnant, un simple alignement de bateaux le long de la côte, arrive à la base nautique puis à une plage rudimentaire. Le chemin continue, appelé alors Promenade Cheltenham, mais la départementale qui va à Albertville s’en rapproche de plus en plus où circulent nombre de voitures et de bruyants camions.
Je fais donc demi-tour et comme à l’aller doit faire plusieurs pauses sur un banc. Revenu au cœur de ville au bord du Thiou, je trouve ouvert Le Beau Soleil. Il porte bien son nom ce matin. J’y bois un allongé à deux euros à l’une des tables qui sont coincées entre le mur et le passage des piétons.
A midi, rue du Pâquier, je suis tenté par un des plats du jour affichés : cuisse de canard confite, mogette façon cassoulet. C’est celui de L’Appart du Premier Etage. Comme son nom l’indique, il faut y monter. J’arrive dans des salles sombres qui sont sans doute chaleureuses l’hiver, mais déprimantes par ce temps de ciel bleu. Il est trop tard pour reculer. Je mange à un bout d’une des salles, un couple à l’autre bout. Un groupe est dans la deuxième salle. Les haricots sont très peu cuits, croquants, et je n’aime pas ça. J’ai du mal à les terminer. Les quetsches du clafoutis du dessert sont également peu cuites. C’est, cadre et cuisine, une grosse déception.
Chose que je n’ose pas dire à l’aimable serveuse à qui je paie dix-neuf euros. Elle me souhaite une bonne soirée, avant de se reprendre. On peut effectivement dans ce lieu se croire à la tombée de la nuit.
Après avoir lu Saint-Simon dans les Jardins de l’Europe, je rentre sans avoir pu prendre de café et fais une chose qui montre que ça ne va pas fort, une sieste.
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Entendu dans la rue : « Mais on va manger où là ? On va quand même pas manger traiteur ! »
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TresAlp’ain, un boulanger marié à une coiffeuse ?