A l’Ouest (un) : Rouen Paris Quimper

19 mai 2021


Levé à quatre heures ce mardi. Un bus Teor puis le Métro pour échapper aux averses. Un train Morin de Rouen à Paris. Neuf mais qui vieillira vite, avec des tas de portes coulissantes qui ne servent à rien. Une heure trente pour rejoindre Saint-Lazare, c’est la nouvelle norme. Collés serrés (mieux qu’en discothèque) sur la ligne Treize pour rejoindre Montparnasse. Bigrement en avance pour mon Tégévé. Il part complet. Gwen est notre cheffe de bord. La lecture de ma voisine : Réparer les vivants de Maylis de Kerangal, Déjà des genêts. Eoliennes et colza. La plupart des voyageurs descendent à Rennes. Fin de la grande vitesse. Vannes, où monte la Police Ferroviaire, souvenir du Homard Frites. Auray, souvenir de Saint-Goustan. Lorient, souvenirs plus anciens. Me voici à Quimper dont je connais (un peu) le centre historique.
J’ai en tête le plan pour rejoindre mon studio Air Bibi. Une surprise de taille : la méchante côte où il me faut tirer ma valise. A l’arrivée, je dois passer par la rocaille du jardin, pour cause de ravalement de façade. Me restent encore l’angoisse de la boîte à clés : ouf elle s’ouvre, et l’angoisse de la ouifi : ouf elle fonctionne.
Je n’aime pas voyager. J’aime être arrivé.