A la recherche d’un dysfonctionnement cardiaque (deux)

3 décembre 2021


Le temps est frais et sec ce jeudi en fin de matinée quand je retourne rive gauche à Mathilde Deux afin d’être délivré de mon Holter par mon cardiologue et d’avoir le résultat de cet examen de vingt-quatre heures.
Cette fois j’ai peu à attendre avant qu’il appelle mon nom. Il récupère son matériel et je jette les adhésifs dans la poubelle. Son ordinateur fait le déchiffrage. Rien d’anormal, me dit-il. Mon cœur bat en moyenne à quatre-vingt-dix et ralentit bien la nuit, ni trouble de conduction, ni arythmie.
C’est rassurant mais on ne sait toujours pas pourquoi je suis épuisé quand je monte une côte ou dans les étages. Il faut donc vérifier l’état de mes coronaires. Pour ce faire, je dois prendre un rendez-vous pour une échographie d’effort. Il est conseillé d’y venir muni d’une tenue de sport, chorte et chaussures.
-Je n’ai rien de tout ça, dis-je à mon cardiologue.
-Vous viendrez avec ce que vous avez, me répond-il.
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Je connais ce test d’effort pour en avoir fait un il y a au moins quinze ans quand mon cholestérol battait des records. Il faut s’installer sur une sorte de vélo d’appartement et pédaler avec force. C’est extrêmement désagréable.
« La salle d’épreuve d’effort est équipée de tout le matériel d’urgence nécessaire en cas de besoin », est-il précisé sur ma feuille de rendez-vous.