A la recherche de vêtements soldés, un livre trouvé

2 août 2016


Derniers jours de soldes et je ne suis pas encore entré dans un magasin de vêtements alors que les miens, ceux qui me restent après l’abandon d’une partie de ma garde-robe à l’Hôtel Ibis Budget de Ciboure, sont obsolètes, usés, voire en lambeaux.
Je compte sur ce lundi pour faire le tour des magasins, mais c’est le jour que choisit ma boxe Internet pour m’envoyer un signal rouge de non fonctionnement, ce qui m’oblige à courir au café Le Molière avec mon ordinateur portatif. J’y trouve la tenancière au téléphone avec Orange. Sa boxe est dans le même état que la mienne. Reparti, je cherche un café qui ne soit ni en vacances, ni fermé le lundi, ni abonné à Orange et vais d’échec en échec. Le Bovary répond enfin à ces trois critères. J’y bois un café en tapotant sur mon clavier.
J’ai quand même le temps ensuite de passer par tous les magasins de vêtements pour messieurs de la rue du Gros sans trouver la veste noire qui me conviendrait. Il me reste Hache et Aime, place de la Cathédrale. On y vend une veste de djine noire dans le même genre que la mienne. Elle est ornée d’un trou neuf au niveau de l’épaule. A quoi bon l’acheter, la mienne est supérieure question trous.
Je me débrouille mieux l’après-midi quand je passe à la bouquinerie Les Mondes Magiques dont c’est la réouverture ce lundi sous l’autorité de Jérémy Dupuis. J’y trouve sans difficulté un livre à mon goût : les Œuvres complètes (romans, nouvelles, essais, correspondance) de Flannery O’Connor (Quarto/Gallimard), état neuf, huit euros au lieu de trente.
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Le service Internet qui me manque : l’achat automatique de vêtements. Tu rentres ton budget, le nombre de sous-vêtements, chemises, pantalons, vestes et autres que tu veux recevoir par mois ou tous les deux mois, leurs caractéristiques, taille, couleur (noire pour moi), style, et hop tu reçois ça par colis. Bref, quelqu’un s’occuperait de ça à ta place.
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A défaut, j’aimerais qu’existe une boutique qui ne vendrait que des vêtements noirs.