A la vente de livres rouennaise d’Amnesty International

2 novembre 2021


Longtemps que je n’étais pas entré à la Halle aux Toiles, l’occasion m’en est donnée ce samedi par la vente de livres d’occasion du groupe rouennais d’Amnesty International. Bien que j’arrive vingt minutes en avance, je ne suis pas le premier. Au moins fais-je partie de ceux qui peuvent attendre à l’intérieur. Les suivants seront dehors, alors qu’il pleut. Un membre d’Amnesty vient à nous pour vérifier les passes sanitaires puis il faut attendre neuf heures.
A un moment il nous est demandé de laisser passer deux ancêtres, elle et lui appuyés sur une béquille. On les fait asseoir dans la salle dont le sol depuis ma dernière venue a été doté d’un revêtement rouge bas de gamme. Elle et lui sont au milieu des livres depuis au moins cinq minutes lorsque la lumière atteint leur cerveau. Cet endroit ne doit pas être le centre de vaccination. Ils sont convoyés jusqu’à l’étage où l’on fait la piqûre de rappel.
Bizarrement mes concurrents habituels ne sont pas là. Quand enfin on peut y aller, je suis le seul à me diriger vers la table Littérature Poésie Théâtre où j’ai le plaisir de trouver de bonnes choses, dont, à l’état neuf, l’énorme Quarto Œuvres de Cesare Pavese à trois euros. Je passe ensuite au rayon Romans, puis Histoire, puis Récits où on trouve surtout le pire mais aussi parfois une pépite, ainsi cette fois, à l’état neuf et pour cinq euros, un autre livre énorme de chez Gallimard : Lettres à Anne de François Mitterrand.
Au bout d’une heure, je vais présenter mon butin à la table du règlement : douze livres pour vingt-deux euros cinquante. La caissière, qui se fait une idée précise de ce qui m’attend, me propose une documentation sur le legs.