A pied jusqu’à chez le cardiologue

11 novembre 2021


« Vous aurez un rendez-vous dans six mois », m’avait dit mon médecin traitant en rédigeant un courrier pour le cardiologue qu’il me conseillait après avoir été alarmé par la vitesse à laquelle battait mon cœur. J’en ai eu un via Internet pour dans deux mois. Aussi, pédestrement, je rejoins ce mercredi après-midi la Clinique Mathilde, précisément son annexe de la rue d’Emendreville où au quatrième étage est nichée la cardiologie.
On entre dans ce Mathilde Deux comme dans un moulin, personne à l’accueil et point de secrétaire dans le service. Je m’assois parmi les déjà là, que des vieilles et des vieux. « C’est ici le cœur ? », demande une arrivante. De temps à autre s’ouvre une porte et un médecin en blouse blanche appelle un nom. Quand c’est mon tour, je découvre que celui qui devient mon cardiologue est jeune.
Il lit le courrier de mon généraliste, étudie les résultats de ma prise de sang puis m’examine à l’aide d’une série de capteurs posés sur mon torse. Ce jour, mon cœur bat à quatre-vingt, ce qui n’a rien d’extraordinaire. C’est plutôt rassurant, me dit-il, mais il souhaite des examens supplémentaires : une échographie et un Holter pour lequel je serai muni d’un boîtier que je devrai garder vingt-quatre heures. Il me donne une fiche pour chacun, m’en expliquant le but, la manière et le coût, puis me fixe rendez-vous début décembre. Je reçois aussi le compte-rendu de mon auscultation, rédigé grâce à un logiciel transformant sa parole en écrit et dont il envoie copie à mon généraliste.
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En rentrant je trouve un mail de ce dernier, me donnant un rendez-vous pour ma dose de rappel anti Covid. Ce sera quelques jours après mes six mois, et avec Pfizer.