Allant voir à quoi ressemble Michel, la nouvelle revue culturelle normande de qualité

8 mars 2016


Michel, la « nouvelle revue culturelle normande de qualité » (ça fait beaucoup), invite ce dimanche onze heures à une rencontre au sein du salon Microphasme dans l’ancienne école Victor-Hugo, rue du même nom.
Je m’y pointe donc à l’heure dite, qui est celle du petit-déjeuner pour la plupart des exposant(e)s regroupé(e)s autour d’une table dans une salle étroite. Les artistes n’aiment rien tant que ces moments collectifs.
J’ai pris le mien à six heures, ai ensuite écrit mon texte d’hier, fait le tour du marché du Clos Saint-Marc lu longuement au café du même nom avant de passer à la boulangerie puis chez U Express.
Sur une table basse entourée d’une dizaine de chaises est posée une pile du numéro zéro de Michel. Ce dispositif formel n’est pas fait pour moi.
Ne me voyant pas assis sur l’une des chaises à feuilleter distraitement la première mouture tout en écoutant l’un des responsables de la nouvelle revue culturelle normande de qualité expliquer le pourquoi du comment, je ressors.
A onze heures dix, je suis à la maison.
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Aventurier, pionnier, chercheur, fabricant de chimères, prophète ou révolutionnaire n’empruntent aucun couloir, si insolite soit-il, qui ne débouche sur un comptoir de vente. (Raoul Vaneigem en mil neuf cent quatre-vingt-dix)