Au plus fort de la chaleur

19 juillet 2022


Il va faire quarante degrés dans une bonne partie de la France ce lundi. « Même à Brest ! », précise Le Parisien. Cela fait plus d’une semaine que nous sommes soumis aux conséquences de l’industrialisation massive et de la croissance économique.
A Rouen, ce jour et le suivant marquent le pic de cette chaleur punitive dont tout le monde se plaint dans les rues, sans évoquer ses causes.
Dans la Gironde c’est pire, en raison des feux qui ravagent la forêt des Landes. Là, la punition est sévère.
Nos gouvernants et leurs opposants, à leur habitude, blablablatent.
Affrontant cette chaleur étouffante, je rejoins Le Flo’s et sa terrasse latérale. J’y termine la lecture du journal de Tatiana Roy, femme de Jules, intitulé par antiphrase Bonheurs quotidiens. Ce journal s’est révélé plus intéressant que ce à quoi je m’attendais. C’est un témoignage édifiant sur le malheur d’avoir pour mari un écrivain.
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Eugenio Barsanti, Felice Matteucci. Étienne Lenoir, Beau de Rochas, Nikolaus Otto, Gottlieb Daimler et Wilhelm Maybach, ce sont eux qui ont inventé, développé, perfectionné le moteur à combustion et à explosion qui devait faire le bonheur du monde et a fait son malheur, des criminels contre l’humanité involontaires.
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Dans une boîte à livres un livre de Philippe Sollers Passion fixe. Je l’ouvre au hasard : Un soir, on est allés voir un film sur la collaboration en France pendant la guerre. Ben oui, la collaboration, c’était pendant la guerre.