Au vernissage de l’exposition La Mort se nourrit de fleurs à l’Abbatiale Saint-Ouen

8 octobre 2016


Ce vendredi un peu avant dix-huit heures et avant qu’arrive le vigile en contrôlant l’accès, j’entre dans l’Abbatiale Saint-Ouen qui sert une nouvelle fois de salle d’exposition d’art contemporain local avec La Mort se nourrit de fleurs (titre Toussaint compatible).
Celle-ci regroupe des œuvres des vingt lauréats de la bourse municipale Impulsion entre deux mille onze et quinze, dont certain(e)s ancien(ne)s beauzarteux et beauzarteuses et un peu de personnel de cette Ecole exilée sur les hauteurs de Rouen.
L’immensité du lieu et son passé religieux nuisent aux œuvres. Celles-ci sont dans le droit fil de ce que l’on voit depuis des années, donc m’intéressent peu ou pas du tout. Lorsque je m’approche d’un cube en tissu noir dans lequel je crois diffusée une vidéo, je suis arrêté par une jeune femme qui me dit qu’il s’agit d’une installation participative.
-Alors ce n’est pas pour moi, lui dis-je.
-Je peux vous expliquer de quoi il s’agit ? me demande-t-elle.
-Non, quand j’entends le mot participatif, je prends la fuite.
Il est d’ailleurs temps que je quitte le lieu. Des micros indiquent qu’une autorité municipale, Maire ou Adjointe à la Culture, va y faire un discours dont je connais le texte.
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Au Son du Cor.
Une femme à propos de son nouveau supérieur hiérarchique :
-J’ai découvert que je connais son père et je suis sortie avec son oncle.
(Etre sortie, cet euphémisme me réjouira toujours)
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Au bout de ma rue.
Une femme à une autre :
-Regarde la ruelle, là, de dans le temps. Bah, tu peux venir, tu vas voir les baraques, c’est aut’chose.