Au vide grenier de Bapeaume-lès-Rouen

4 juillet 2016


La pluie fait une pause ce dimanche matin, aussi je me décide à aller avec le bus Teor Trois au vide grenier de Bapeaume-lès-Rouen. C’est un jour où l’on peut apprendre à ses dépens que les contrôleurs se lèvent avant sept heures même les jours fériés.
Descendu au Marché d’Intérêt National, je marche jusqu’au supermarché Leclerc dont le parquigne sert d’espace de déballage. Il est occupé dans sa totalité et parcouru par de nombreux acheteurs potentiels. Deux d’entre eux sont prêts à en venir aux mains (comme on dit) pour une paire de lunettes. Le premier l’avait reposée, l’autre s’en est emparé.
-Quand on veut quelque chose, faut pas le reposer, moi je le mets sous mon bras, commente la vendeuse.
Un autre vendeur refuse qu’un homme aille essayer un appareil électrique :
-Vous me payez d’abord, je me suis déjà fait avoir deux fois par des gens qui ne sont pas revenus. Une fois, c’était avec un vélo.
Je vois quelques livres mais de mauvaise qualité. Après deux passages, je prends le bus dans l’autre sens en validant mon ticket. Je descends au marché Saint-Marc où je n’ai pas le temps de voir tous les livres proposés car ceux-ci sont bientôt recouverts de plastique. La pluie est de retour, plus qu’à se réfugier au café Le Clos Saint-Marc.
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Voici notre historien local qui se plaint dans le journal local des erreurs historiques de la fresque panoramique consacrée à Jeanne d’Arc dans le cylindre Azizi, lui qui fait croire aux touristes que la ruelle où j’habite est une rue du Moyen Age.
Le toit de ma maison, photographié par la bande Azizi, figure quelque part dans la fresque panoramique. Non, la Jeanne n’est pas passée par chez moi.