Au vide grenier de Bois-Guillaume

29 juin 2015


Ce dimanche matin, j’opte pour le vide grenier le plus important, celui de la bourgeoise Bois-Guillaume. Il se tient sur ses terrains de sport. La fraîcheur encore de mise donne aux pelouses une odeur qui m’emplit de nostalgie, celle des terrains de campigne quand, bien accompagné, je m’y levais tôt.
Le vide grenier de Bois-Guillaume est bien organisé mais cela induit une installation lente des exposants. A sept heures, peu sont prêts et à neuf heures et demie, c’est à peine bouclé. J’ai donc le temps de parcourir et reparcourir les lieux, marchant autant qu’un sportif pour peu de rendement, quelques livres qu’après avoir parcourus je revendrai. Il va faire chaud. La jeunesse aisée du lieu en tient compte dans sa vêture. Il m’est loisible de me poser une nouvelle fois la question que se posait également hier le chanteur Joseph d’Anvers sur sa page Effe Bé en ces termes : « Pourquoi la mode féminine, quand la chaleur arrive, devient-elle sexy et nuancée alors que les hommes, au mieux, ressemblent à des plagistes allemands? »
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Un vieil ouvrier originaire d’outre Méditerranée montrant une scie circulaire :
-Elle coupe la tête ?
-Elle coupe tout, lui répond le vendeur.
-Je la prends et demain matin je coupe la tête à mon patron.