Au vide grenier de l’Hippodrome des Trois Pipes à Bihorel

21 juin 2016


Le bus Vingt qui passe devant l’Hippodrome des Trois Pipes démarrant tardivement le dimanche, c’est avec le premier Teor Deux de six heures quarante-six que je rejoins Bihorel par la voie détournée qui permet de visiter les Hauts de Rouen où l’on dort paisiblement puis le quartier où vivent les parents de celle qui est sur la route du retour de ses vacances en Espagne.
Je descends à Tamarelle, le terminus. De là, pour rejoindre l’endroit où a lieu le vide grenier, il faut aller sur la droite à travers les immeubles. Ce qui est simple en théorie s’avère compliqué en pratique. Je me perds et personne n’est dans les rues à qui je pourrais demander de l’aide. Je finis par arriver au lycée Flaubert. Grâce au plan figurant sur l’abribus, j’arrive enfin à atteindre mon but, ayant perdu pas mal de temps et marché tant et plus.
C’est néanmoins d’un pas vaillant que je fais plusieurs fois le tour de cet hippodrome au nom évocateur, tel un brave cheval, croisant ou suivant beaucoup de canassons plus ou moins chargés, et quelques autres animaux dont un brochet, tout cela pour rien, pas le moindre fourrage à mon goût.
Je n’ai que cinq minutes à attendre pour qu’à neuf heures quarante un bus Vingt me redescende à Rouen.
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Mercredi dernier, en mon absence, mon vieux compteur électrique a été remplacé par un automatique Linky sans que je sois avisé de l’intervention (une circulaire reçue il y a plusieurs mois m’avait simplement averti de cette décision). Aurais-je eu envie de m’y opposer (certains jugent que cet appareil est malsain) que cela n’aurait servi à rien car derrière mon mur sont disposés, en plus du mien, cinq compteurs de voisins.
Ce lundi après-midi, une femme m’appelle de la part de la maison Linky. Il s’agit de convenir d’un rendez-vous pour la pose de mon nouveau compteur.
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Catherine Morin-Desailly, Sénatrice, Conseillère Régionale, Centriste de Droite, Présidente de l’Opéra de Rouen, interrogée par Maryse Bunel sur le site culturel Relikto quant à ses ambitions hardies pour cette maison.
« -Faudra-t-il une nouvelle direction pour ce projet ?
-Nous sommes en phase de réflexion. »
Que cette chose-là est politiquement dite.