Au vide grenier rouennais de la Saint Fiacre

4 septembre 2019


Ce dimanche, vers sept heures, c’est avec un bus Teor (le trajet m’étant offert car les bornes de validation sont en panne) que je me rapproche de la Basilique de la Madeleine près de laquelle est chaque année organisé un vide grenier à l’occasion de la Saint Fiacre, une messe en vêtements d’apparat ayant lieu dans l’édifice religieux avec des fruits et des légumes (j’y ai vu une fois la Sénatrice).
Bien qu’entre trois cents et quatre cents participants soient annoncés, ils ne doivent pas être deux cents. Le seul livre que je feuillette, un recueil de dessins de Max Ernst, m’est proposé à trente euros par le vendeur, un professionnel qui ne doute de rien.
Chez les amateurs, j’assiste à une petite scène rigolote au stand d’un trio père mère fille
-Mais c’est mes lunettes de soleil de vue !, s’exclame cette dernière alors qu’une femme les met dans son sac après les avoir payées.
L’acheteuse n’a plus qu’à les rendre. La mère la rembourse tandis que la fille s’en prend à elle : « Elles étaient dans mon sac ! Et ma casquette de New York, vous l’avez vendue aussi ? » On retrouve le sac, posé dans le bazar à vendre, la casquette y est.
Comme mes vieilles douleurs me donnent un peu de répit, je rentre pédestrement, passant par des rues que j’emprunte très peu souvent où se côtoient des villas de presque riches et d’affreux immeubles d’habitat collectif dont certains en construction.
                                                                           *
Le Duc de Normandie, lui, se trouve ce dimanche dans sa campagne euroise à la Fête de la Pomme (la sienne et celle des autres). Il est en compagnie de ce qui reste de dirigeants chez Les Républicains. Il a le chic pour choisir le mauvais cheval (alors que le cheval c’est pourtant son domaine, sur vingt-cinq hectares). Ne l’a-t-on pas vu tour à tour Gilet Jaune puis derrière Wauquiez aux Européennes.
                                                                           *
Il fait beau ce lundi pour la rentrée. Au milieu de la journée, parc et terrasses de l’hypercentre sont envahis par la population lycéenne.
L’une résume bien la situation : « J’ai l’impression qu’on est en fin d’année. »