Au vide grenier rouennais du quartier Saint-Julien


Comme si je n’avais pas assez marché sur le quai ce dimanche matin, je passe la Seine après déjeuner, traverse le quartier Saint-Sever puis remonte la longue rue Saint-Julien jusqu’à la partie où se déploie le vide grenier annuel. Le parapluie reste fermé à mon bras tandis que je cherche sans grand espoir, dans ce quartier populaire, des livres qui ne soient pas bas de gamme.
J’en trouve un quand je suis tout au bout : Les Damnés de la terre de Frantz Fanon dans l’édition La Découverte.
-Je peux vous le laisser à un euro, on me l’a offert, me dit sa vendeuse.
Il me reste à revenir pédestrement. Arrivé rive droite impossible de ne pas repasser au Quai des livres. Cette seconde fois n’est pas plus fructueuse.
Rentré à la maison, épuisé par ce dimanche de damné, je me laisse aller à ce que je ne fais jamais : une sieste.
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Je connaissais les parquignes affichant « Complet », celui de la Pucelle affiche « Saturé ».
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Beauté du français parlé par une étrangère : « Je vous écrit pour voir si par casualité vous avez une chambre á louer ou si vous connaissez quelqu’un… » (sur un site étudiant)
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Tel dont la maison à Biarritz (ou à Honfleur, Arles, Dinard, etc.) n’a pas désempli d’amis durant les vacances estivales devrait se demander ce qu’il en aurait été s’il vivait à Montélimar (ou à Niort, Castres, Valenciennes, etc.).
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La pharmacienne qui raconte qu’elle ne prendra plus d’élève de Troisième en stage car lorsqu’elle a demandé à la dernière de ranger les médicaments, celle-ci a été bien embarrassée et  lui a dit : « Ah bon, il faut connaître l’ordre alphabétique ? »