Ce que je peux trouver dans les boîtes à livres rouennaises

11 octobre 2017


L’une de mes connaissances m’ayant convaincu que l’on peut parfois trouver de bons livres dans les boîtes à livres installées en divers lieux de Rouen (comme partout en France), j’en ouvre.
C’est vrai qu’il m’arrive d’y trouver un livre que j’aurais acheté un euro dans un vide grenier. J’y vois aussi des livres qui peuvent plaire à autres. Parfois, malheureusement, les ouvrages proposés ont l’air de sortir d’une poubelle.
Sont aussi déposés dans ces boîtes des objets ayant peu à voir avec la littérature. Certains s’y débarrassent de leurs cassettes vidéo. D’autres y déposent des jouets d’enfant. Ce dernier dimanche, celle de la place de la Calende contenait deux paires de chaussures.
Il en est même qui profitent de l’occasion pour faire de la propagande. J’y trouve régulièrement des tracts animalistes et jéhovistes. Je les transfère à la poubelle la plus proche.
Les livres cradingues et les vieilles cassettes disparaissent également, mais je n’y suis pour rien.
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Polémique actuelle : celle de l’orthographe inclusive. Je suis plutôt pour, et le montre depuis longtemps en écrivant par exemple « des étudiant(e)s » quand j’évoque un groupe d’élèves de l’Université dans lequel se trouvent des filles et des garçons.
Les garçons cachent souvent les filles, c’est dommage.
Il arrive que ce soit le contraire. Quand je parle de « l’une de mes connaissances », cela m’ennuie que l’on ne sache pas s’il s’agit d’une femme ou d’un homme. Il en est de même quand j’évoque une personne.
Ce féminin est gênant, il faudrait pouvoir masculiniser.
Pour « une connaissance », je ne vois pas comment faire. Pour « une personne », je proposerais bien « un person », mais je crains que cela donne naissance à une nouvelle polémique.