Concert Purcell Clarke Purcell par Le Poème Harmonique et Les Cris de Paris à l’Opéra de Rouen

8 juin 2016


Ayant manqué dimanche dernier le premier concert du Poème Harmonique de Vincent Demestre pour cause de Rush sur la presqu’île Rollet, je suis ce dimanche après-midi à l’Opéra de Rouen pour le deuxième consacré à Henry Purcell. Dans un état second au début pour cause de repas copieux arrosé de vin de Saumur, je me réveille au fil du temps et prends de plus en plus de plaisir à la performance de l’orchestre Le Poème Harmonique, du chœur Les Cris de Paris et des talentueux solistes dirigés par Vincent Demestre, lesquels enchaînent, avec petits effets de mise en scène et éclairages étudiés, en une heure vingt sans interruption, Welcome to all the pleasures de Purcell, Ode on the death of Henry Purcell de Jeremiah Clarke et Funeral Sentences for the death of Queen Mary II de Purcell.
Le triomphe s’ensuit sous forme d’applaudissements abondants et prolongés. Vincent Dumestre nous offre un petit bis puis un motet en bonus. Je rentre en longeant le bord de la Seine. L’inondation annoncée par alerte rouge est bien décevante, un peu d’eau sur le quai bas, aucun dégât.
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Ce lundi matin, j’entre chez Thé Majuscule où c’est déstockage avant fermeture. Les poches sont à un euro, les grands formats à deux, les beaux livres à trois (sauf quelques-uns). Mes scrupules à profiter de cette malheureuse occasion sont tombés lorsque le maître des lieux m’a expliqué que cela lui permettrait de payer quelques factures et que les livres restant iraient chez un liquidateur.
J’en repars avec un sac de livres parmi lesquels le Journal d’une époque (1926-1946) de Denis de Rougemont (Gallimard) et les trois volumes en coffret de la Correspondance générale de Vincent Van Gogh (Biblos/Gallimard).
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Première fois cette année que je retourne boire un café en terrasse à L’Interlude qui cet hiver a changé de propriétaire. Un peu plus haut, des Céhéresses inemployés s’occupent comme ils peuvent. Ce lundi matin, ils ont mis fin sans violence à l’expérience de la Commune Saint-Nicaise (quinze fourgons de Céhéresses pour sept occupants présents dans l’église).