De ce qu’il adviendra de mes écritures lorsque je n’y serai plus

9 août 2014


Cette décision de quitter la maison OverBlog me place devant l’alternative suivante : me payer annuellement un site à mon nom ou poursuivre la publication de Journal via un nouveau blog hébergé gratuitement.
Après réflexion, j’opte pour la seconde solution, car (outre le fait que je ne suis pas sûr d'avoir les compétences pour gérer un site autonome), j'ai envie que mes textes restent lisibles après ma mort (eh oui) et que n’étant plus là pour payer, ils disparaîtraient des écrans.
« Il me semble que, pour la pérennité de vos textes, rien ne vaudrait une édition papier. », m’écrit l’une mes connaissances, à qui je réponds : « L'édition papier sans doute, mais où est l'éditeur ? »
Il m’indique qu’il songeait à une édition à quelques dizaines d’exemplaires, une sorte de sauvegarde sur papier, et me conseille le site Bibliocratie, première plateforme d’édition par souscription publique.
J’y vais voir. « Tous les genres, tous les styles sont les bienvenus : Bibliocratie ne refuse aucun manuscrit. Seuls les lecteurs décident, par souscription publique, des livres qui sont publiés. » Un extrait de texte excessivement médiocre d’un des auteurs en mal de papier prouve qu’effectivement Bibliocratie ne refuse aucun manuscrit.
Aurait-il été bon que je n’aurais pas davantage donné suite.
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En ce début août, au Son du Cor, annuelle rencontre avec les amis de Stockholm, intense et frustrante, rigoureusement minutée par l’homme au chapeau. J’en reviens avec un beau cadeau : un coffret de sept livres de Sophie Calle édité par Actes Sud et deux autres livres de la même chez le même.
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La pluie ou la nuit, c’est le choix au Son du Cor quand l’averse se pointe et que l’on baisse l’auvent.
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La galerie de peinture ayant succédé à la galerie Magne dans cette rue Eau-de-Robec n’aura tenu que quelques mois. Même pas eu le temps de connaître son nom. Peut-être Davidson, puisqu’on y vendait de l’art laid.