« C'est une figure bien connue de la cause environnementale dans la Métropole rouennaise, mais c'est en sa qualité d'enseignant que Guillaume Blavette comparaît ce jeudi 4 décembre 2025 devant le tribunal correctionnel de Rouen. Ce professeur d'histoire-géographie de 54 ans est jugé pour "atteintes sexuelles sur un mineur de plus de 15 ans commises par une personne ayant autorité sur la victime". » lis-je ce jeudi sur le site d’Ici Normandie.
J’apprends qu’il a été placé en détention provisoire mi-octobre. Il est poursuivi pour avoir eu des relations sexuelles avec trois de ses élèves de lycée, toutes âgées de dix-sept ans au moment des faits.
« Le prévenu, écrit Ici Normandie, bien connu dans la métropole en tant que militant de la cause environnementale, se décrit sur son profil Facebook comme un "écolo décomplexé". Il risque jusqu'à 5 ans de prison et 45.000 euros d'amende. Lui prétend qu'il s'agissait de véritables histoires d'amour, mais même consenties, ces relations prof-élèves induisant nécessairement un rapport d'autorité sont punies par la loi, dès lors que la victime n'a pas 18 ans. L'enseignant, qui a exercé dans plusieurs lycées de la Seine-Maritime, dont le lycée des Bruyères à Sotteville-lès-Rouen jusqu'en 2025, risque aussi une interdiction d'exercer, temporaire voire définitive. Le rectorat l'a déjà suspendu depuis le 8 janvier. »
Je ne connais pas personnellement Guillaume Blavette. Je l’ai seulement côtoyé lors de certaines manifestations. Notamment au rassemblement contre l’abattage des arbres du square Verdrel fin octobre deux mille seize. A cette date, je parle de lui dans mon Journal :
Arrive aussi l’un des responsables de l’association Effet de Serre Toi-Même, un militant de la militance qui m’insupporte car il prêche en permanence (je l’ai déjà subi dans un rassemblement antinucléaire).
Quand je lui demande pourquoi ses amis écologistes élus au Conseil Municipal de Rouen soutiennent le plan d’abattage, il me répond que lui est associatif. Okay, mais sait-il pourquoi ils agissent ainsi ? Il faut le leur demander. Ils devraient être là, lui dis-je, et je n’en vois aucun, du moins ceux que je connais. Il y en a une, me dit-il, mais il ne veut pas me la montrer, « droit de réserve ».
Il harangue à nouveau les quelques dizaines de présent(e)s et finit par accaparer la journaliste. Quand il parle de Robert, Maire, Socialiste, chef des bûcherons, il l’appelle par son prénom.
Soûlé, je dis au revoir aux deux jeunes défenseurs des arbres à l’origine du rassemblement et quitte les lieux.
J’ajoutais :
Guillaume Blavette, le harangueur d’Effet de Serre Toi-Même, c’est Sers tes Effets Toi-Même.
Guillaume Blavette a été condamné à quatre ans de prison dont un avec sursis. Le compte-rendu de l’audience par France Trois Normandie montre qu’il ne s’agissait guère d’histoires d’amour. Pour sa défense, il a mis en avant sa bipolarité.
*
76 actu, de son côté, fait part de la fermeture pour quinze jours du bar Le Sacre dont je fréquente la terrasse aux beaux jours.
« Sur le réseau social Facebook, l’équipe du bar explique la situation dans ces termes : « Suite à des comportements déplacés de certains clients vis-à-vis de la police lors d’un contrôle administratif, notre établissement s’est vu punir et contraint de fermer ses portes jusqu’au 10 décembre. » En commentaires, la clientèle montre son soutien.
De son côté, la Préfecture de Seine-Maritime précise que l’établissement fait l’objet d’un arrêté. Le bar est ainsi l’objet d’une « fermeture administrative temporaire pour une durée de quinze jours ».
Concernant le motif, le bar serait en faute « pour avoir servi de l’alcool à des personnes manifestement ivres, ayant généré une atteinte à l’ordre et à la santé publics, en violation des dispositions de l’article R.3353-2 du Code la Santé publique. »
Plus précisément, et ce ne serait pas la première fois d’après les services de la Préfecture, le bar a servi de l’alcool à des personnes déjà en état d’ébriété manifeste. Ces personnes auraient été à l’origines « d’incidents » qualifiés de troubles à l’ordre et la santé publics, sur lesquels nous n’avons pas davantage de précisions. »
Ce n’est pas pour m’étonner. Dès l’après-midi, j’y voyais des habitués ivres divagant ou accrochés au comptoir. Le Sacre rouvre le dix décembre. La Préfecture va l’avoir à l’œil (comme on dit). Il n’en a pas fini avec les soucis s’il ne se sépare pas de sa clientèle la plus assidue.
J’apprends qu’il a été placé en détention provisoire mi-octobre. Il est poursuivi pour avoir eu des relations sexuelles avec trois de ses élèves de lycée, toutes âgées de dix-sept ans au moment des faits.
« Le prévenu, écrit Ici Normandie, bien connu dans la métropole en tant que militant de la cause environnementale, se décrit sur son profil Facebook comme un "écolo décomplexé". Il risque jusqu'à 5 ans de prison et 45.000 euros d'amende. Lui prétend qu'il s'agissait de véritables histoires d'amour, mais même consenties, ces relations prof-élèves induisant nécessairement un rapport d'autorité sont punies par la loi, dès lors que la victime n'a pas 18 ans. L'enseignant, qui a exercé dans plusieurs lycées de la Seine-Maritime, dont le lycée des Bruyères à Sotteville-lès-Rouen jusqu'en 2025, risque aussi une interdiction d'exercer, temporaire voire définitive. Le rectorat l'a déjà suspendu depuis le 8 janvier. »
Je ne connais pas personnellement Guillaume Blavette. Je l’ai seulement côtoyé lors de certaines manifestations. Notamment au rassemblement contre l’abattage des arbres du square Verdrel fin octobre deux mille seize. A cette date, je parle de lui dans mon Journal :
Arrive aussi l’un des responsables de l’association Effet de Serre Toi-Même, un militant de la militance qui m’insupporte car il prêche en permanence (je l’ai déjà subi dans un rassemblement antinucléaire).
Quand je lui demande pourquoi ses amis écologistes élus au Conseil Municipal de Rouen soutiennent le plan d’abattage, il me répond que lui est associatif. Okay, mais sait-il pourquoi ils agissent ainsi ? Il faut le leur demander. Ils devraient être là, lui dis-je, et je n’en vois aucun, du moins ceux que je connais. Il y en a une, me dit-il, mais il ne veut pas me la montrer, « droit de réserve ».
Il harangue à nouveau les quelques dizaines de présent(e)s et finit par accaparer la journaliste. Quand il parle de Robert, Maire, Socialiste, chef des bûcherons, il l’appelle par son prénom.
Soûlé, je dis au revoir aux deux jeunes défenseurs des arbres à l’origine du rassemblement et quitte les lieux.
J’ajoutais :
Guillaume Blavette, le harangueur d’Effet de Serre Toi-Même, c’est Sers tes Effets Toi-Même.
Guillaume Blavette a été condamné à quatre ans de prison dont un avec sursis. Le compte-rendu de l’audience par France Trois Normandie montre qu’il ne s’agissait guère d’histoires d’amour. Pour sa défense, il a mis en avant sa bipolarité.
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76 actu, de son côté, fait part de la fermeture pour quinze jours du bar Le Sacre dont je fréquente la terrasse aux beaux jours.
« Sur le réseau social Facebook, l’équipe du bar explique la situation dans ces termes : « Suite à des comportements déplacés de certains clients vis-à-vis de la police lors d’un contrôle administratif, notre établissement s’est vu punir et contraint de fermer ses portes jusqu’au 10 décembre. » En commentaires, la clientèle montre son soutien.
De son côté, la Préfecture de Seine-Maritime précise que l’établissement fait l’objet d’un arrêté. Le bar est ainsi l’objet d’une « fermeture administrative temporaire pour une durée de quinze jours ».
Concernant le motif, le bar serait en faute « pour avoir servi de l’alcool à des personnes manifestement ivres, ayant généré une atteinte à l’ordre et à la santé publics, en violation des dispositions de l’article R.3353-2 du Code la Santé publique. »
Plus précisément, et ce ne serait pas la première fois d’après les services de la Préfecture, le bar a servi de l’alcool à des personnes déjà en état d’ébriété manifeste. Ces personnes auraient été à l’origines « d’incidents » qualifiés de troubles à l’ordre et la santé publics, sur lesquels nous n’avons pas davantage de précisions. »
Ce n’est pas pour m’étonner. Dès l’après-midi, j’y voyais des habitués ivres divagant ou accrochés au comptoir. Le Sacre rouvre le dix décembre. La Préfecture va l’avoir à l’œil (comme on dit). Il n’en a pas fini avec les soucis s’il ne se sépare pas de sa clientèle la plus assidue.