Deuxième passage aux Douches Municipales rouennaises occupées

1er juillet 2015


Entre la lecture du Journal d’Andy Warhol à l’ombre au Son du Cor et la même activité à l’ombre à L’Interlude, je repasse ce mardi vers quatorze heures aux Douches Municipales rouennaises occupées. Celles-ci, qui devaient fermer définitivement à midi, sont toujours ouvertes, comme l’indique un panneau.
Je discute avec certains des occupants assis à l’ombre sur le trottoir d’en face, qui m’apprennent qu’une délégation est reçue par les services de Robert, Maire, Socialiste. Qu’en sortira-t-il ? Certainement pas un changement de décision.
Quelle est dans cette affaire la position des Communistes et des Ecologistes élus sur la liste des Socialistes ? Les derniers dénoncent, l’un d’eux est passé hier soir. Les premiers regrettent mais mettent ça sur le dos du gouvernement qui rogne le budget des communes.
Cette décision de fermeture aurait été celle d’une municipalité de Droite que ces Communistes feraient partie des occupants et que Robert et autres Socialistes, en costume cravate malgré la chaleur, passeraient faire état de leur soutien et de leur indignation face à une mesure inhumaine affectant les plus démunis.
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En rentrant à la maison, j’apprends qu’un enfant de sept ans scolarisé dans les Ardennes est emprisonné avec sa mère brésilienne au Centre de Rétention Administrative de Oissel depuis hier lundi vingt-neuf juin.
Ce placement en rétention est contesté cet après-midi mardi à seize heures au Tribunal Administratif de Rouen, mais avec une telle chaleur je n’ai pas le courage d’y aller.
Aucun enfant en rétention, c'était la promesse de Hollande, Président, Socialiste, plusieurs fois répétée par lui-même et par Valls, Vice-Président, Socialiste.
Le Tribunal Administratif a ordonné la libération de cette femme brésilienne et de son fils, Italo, qui pourra finir sa semaine d’école dans les Ardennes où ils vont rentrer, apprends-je le soir venu.