Du verre cassé sur le pavé

16 mars 2021


Ce dimanche matin, vers neuf heures et demie, j’aperçois dans le jardin l’infirmière qui vient quotidiennement donner des médicaments à ma voisine de premier étage. Elle est en compagnie d’une pompière et de deux pompiers. Ces derniers ressortent.
Je vais voir les deux femmes. L’infirmière me dit qu’elle a sonné et que ça ne répond pas. Je leur dis que j’ai vu cette dame hier, sortir et rentrer juste avant le couvre-feu, puis je leur explique qu’au moins deux fois déjà les pompiers sont entrés en cassant un carreau et l’on trouvée endormie.
Quand les deux hommes reviennent avec une échelle, je rentre chez moi. Ils l’appuient contre le mur près de la fenêtre habituelle. Sans même prendre le temps de taper au carreau pour voir si la femme se réveille, celui qui y a grimpé casse une vitre avec un objet adéquat.
Après avoir ouvert la fenêtre, il n’entre pas. C’est donc qu’avec l’aide de ce réveille-matin, ma voisine s’est réveillée. La pompière et les pompiers repartent. L’infirmière va pouvoir donner ses médicaments.
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Il court il court le variant anglais, avec dans ses poches le variant sud-africain et le variant brésilien. Derrière lui s’essoufflent Pfizer, Moderna et le boiteux AstraZeneca.
Ce lundi après-midi, soucieux de faire comme l’Allemagne et de toujours répondre aux rebondissements de la « crise sanitaire » par la panique, Macron décide de faire un croche-patte au boiteux.