En lisant L’occupation (et autres textes) de Georges Perros

7 octobre 2016


Quand j’ai acheté L’occupation de Georges Perros (Joseph K.) chez Gibert Joseph j’ai fait une affaire car s’y cachent d’autres textes, lesquels sont vendus séparément par d’autres éditeurs : En vue d’un éloge de la paresse, Echancrures, Notes d’enfance, Lexique, Gardavu, Huit poèmes et Télé-notes.
Hélas, ces posthumes ne sont pas du meilleur Perros. Après lecture, je ne trouve à retenir que deux passages de la Lettre-préface destinée Jean Grenier :
On nous croit bon, acharné à vouloir le meilleur de chacun. Comme si nous n’avions pas besoin des imperfections du voisin, comme si nous n’étions pas heureux de le voir trébucher à la moindre difficulté. (…/…)
Et l’on atteint la trentaine complètement rabougri, fier d’une médiocrité chargée de diplômes. On va se marier, on fait des enfants, on loue des places pour la séance hebdomadaire au cinéma, et en voiture jusqu’au cimetière. Beaucoup n’ont pas même le courage de maudire une telle situation, ou se vengent en obligeant leurs enfants à refaire erreur identique.
                                                                    *
Dommage ce « refaire » , « faire » s’imposait.