En regardant s’éloigner la piqûre

29 janvier 2021


Comme je l’avais pressenti, les secondes doses empêchent les nouvelles premières doses. S’ajoute à cela la livraison des vaccins revue à la baisse chaque matin. Ce n’est pas demain la veille que je pourrai être piqué et ainsi en est-il de tou(te)s les plus de soixante-cinq ans.
Lors de la Deuxième Guerre Mondiale les masques à gaz étaient distribués à tout le monde en même temps. Je l’ai lu et relu dans les Journaux de Guerre. On ne disait pas à certain(e)s « Désolé, c’est la pénurie, il va falloir attendre trois mois, en cas de gazage évitez de respirer. »
En cette fin janvier, s’il y avait eu assez de vaccins pour tout le monde, quatre-vingt-quinze pour cent des futurs morts auraient échappé à ce sort funeste.
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Parmi les vacciné(e)s : soixante-dix pour cent de femmes, trente pour cent d’hommes. C’est dire s’il est difficile pour ces derniers d’atteindre soixante-quinze ans.
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De Pierre Ducrozet : « Il y a beaucoup d'incertitudes, oh oui, on nage dedans, ma bonne dame, tout flotte on ne sait plus rien - mais une chose, une seule chose est certaine : si tu dis LA Covid, tu es de droite. »