Exposition Le Cubisme au Centre Pompidou

18 octobre 2018


Retour à Paris ce mercredi où à la sortie de métro Ledru-Rollin le ciel n’est pas tout à fait bleu. Après un café au Faubourg, je fais le tour des rayonnages de Book-Off où je trouve peu. L’Insurrection qui vient du Comité Invisible (La Fabrique Editions) est rangé au rayon Littérature, ce qui est peut-être sa meilleure place.
Pédestrement, je rejoins le quartier Beaubourg et à midi entre, dans l’impasse du même nom, chez New New. Le nombre de tables de deux ou quatre a diminué dans ce restaurant chinois à buffet à volonté au profit de vastes tables circulaires. Sur certaines sont disposées des bouteilles de vin. Elles sont destinées à des groupes de Chinois peut-être touristes. Pour déjeuner hommes et femmes se séparent, à chaque sexe sa grande table. Trois autres Chinois mangent à une table de quatre. Ils ont chacun leur bouteille de vin rouge et deviennent peu à peu de sa couleur. Lorsqu’ils ont pratiquement tout bu, je paie dix euros quatre-vingts et me dirige vers le Centre Pompidou.
La chenille, qui va bientôt être rénovée et temporairement remplacée par des ascenseurs, m’emmène au sixième étage. J’entre dans la Galerie Un où se montre Le Cubisme. Cette exposition d’ampleur offre un panorama de ce mouvement pour la période mil neuf cent sept mil neuf cent dix-sept. Je vais donc de Picabraque en Picabraque, conscient de l’importance de cet épisode artistique mais pas plus intéressé que ça par la vue des œuvres.
En revanche, j’ai plaisir à trouver sur un mur cet extrait d’une lettre écrite à Jeanne Lohy par Fernand Léger le vingt-huit mars mil neuf cent quinze :
Il n’y a pas plus cubiste qu’une guerre comme celle-là qui te divise plus ou moins proprement un bonhomme en plusieurs morceaux et qui l’envoie aux quatre points cardinaux.