Fin de la période déprimaire

31 janvier 2017


Dimanche soir, rentré du concert de Marcel Azzola et ses ami(e)s, j’apprends que, sans surprise, Benoît Hamon est le gagnant du second tour de la Primaire dite de la Gauche.
Il a surtout été choisi par la gauche de la Gauche, comme Fillon a été choisi par la droite de la Droite. S’il est réjouissant de savoir Valls battu, cette défaite lui offrira malheureusement la possibilité de revenir en sauveur du Parti Socialiste après les Présidentielles si Hamon fait un score minable.
« Même pas eu à signer quoi que ce soit sur les valeurs de la gauche », m’écrit l’une qui est allée voter pour Hamon. « On verra de quelle manière il va s'y prendre pour concrétiser ses promesses », ajoute-t-elle. « Il n’aura pas à le faire puisqu’il arrivera au mieux quatrième à la Présidentielle », lui dis-je. Elle n’en est pas convaincue : « Il peut se passer tant de choses d’ici là ».
« Je ne prétends pas détenir la vérité, je la laisse aux philosophes et aux hommes de foi. », déclare Hamon vainqueur. Benoît, je t’explique, les philosophes ne détiennent pas la vérité, ils la cherchent et doutent ; quant aux religieux, leur vérité repose sur un mensonge, l’existence d’un dieu.
« Monsieur Moitouseul remisera-t-il son double virtuel ? Le réel lui en donne un en dur », ironise Loulou Picasso dans L’Autre Quotidien en légende d’un dessin montrant un Mélenchon fâché et un Hamon rigolard (j’ai lu je ne sais plus où que le Parti Communiste déplore l’hologramme de Mélenchon car on y est hostile au culte de la personnalité, cette campagne électorale est parfois désopilante).
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Penelope Fillon, épouse de catholique traditionaliste : reproductrice (cinq enfants), confinée à la maison, instrumentalisée par son mari pour capter de l’argent public et privé à son profit.
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Un qui doit s’impatienter, c’est celui qui attend pour entrer dans le confessionnal que Fillon en ait fini.