La loi sur la fin de vie ? Dans ton culte !

12 mars 2024


Il s’est enfin décidé à donner un calendrier pour sa loi sur la fin de vie, Macron, Président, Droitiste. Cela dans un entretien publié « en même temps » par La Croix (pour les cathos) et Libération (pour les gauchos, le peu qu’il en reste).
« Avec cette loi, on regarde la mort en face », se vante-t-il. Pourtant il a peur du mot, puisqu’il préfère une périphrase pour la nommer, cette loi.
Elle ne concernera que les très malades, n’ayant plus, après des années de souffrance, aucun espoir de guérison. Pas question de donner aux autres le droit de décider de la date de leur mort et les moyens de quitter le monde. Pas question de les laisser juger jusqu’à quel âge ils souhaitent vivre.
Si Macron fait le fiérot quand il s’agit de commémorer les avancées d’hier, le droit à l’avortement, le mariage des homosexuel(le)s, avancées auxquelles s’est résolue la France des années après d’autres pays, il montre son vrai visage quand il s’agit du présent. C’est un trouillard, un pétochard. Avant de parler à La Croibération, il a reçu plusieurs fois les « représentants des cultes ». Ces gens-là n’ont pas à décider pour qui ne croit pas à leurs contes et légendes. Il a également consulté le « corps médical ». Les médecins (en majorité cathos) ne devraient pas avoir leur mot à dire sur cette question, ils sont là pour soigner, le reste ne les concerne pas.
Bref, quels que soient les amendements futurs des Parlementaires, il ne sera jamais possible en France de choisir le jour de sa mort et d’obtenir les moyens de passer à l’acte. Il faudra donc continuer à avoir recours à des méthodes personnelles, douces (médicaments, si on le peut), moins douces (la tête dans un sac, si on a le courage) ou brutales (se jeter sous un train, du haut de la falaise, du huitième étage ou dans la Seine).
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Publicité gouvernementale à la télé : il faut lire un quart d’heure par jour pour se distraire.
Faut-il être peu exigeant pour ne voir dans la lecture qu’un moyen de se distraire.
La vraie lecture commence quand on ne lit plus seulement pour se distraire et se fuir, mais pour se trouver. a écrit Jean Guéhenno, un propos affiché dans une librairie (j’ai vu passer la photo sur le réseau social Effe Bé).