Là où on est là, jamais je ne serai

23 janvier 2020


La grève reconductible contre la réforme des retraites ayant échoué, les plus énervés des opposants montrent leur faiblesse en faisant preuve d’agressivité. Ils envahissent le siège national de la Céheffedété, tentent de faire de même au Théâtre des Bouffes du Nord où Emmanuel et Brigitte Macron assistent à une pièce de Peter Brook.
Dans un cas comme dans l’autre, les voici frappant dans leurs mains en chantant On est là. Cette pitoyable rengaine de Gilets Jaunes s’est répandue dans toutes les formes de contestation sociale, ce qui aura été une raison supplémentaire pour moi de ne participer à aucune des manifestations suscitées par cette réforme des retraites que je n’approuve pas.
S’il est un travers de la nature humaine que je déteste, c’est bien la violence et celle-ci est désormais de sortie à chaque occasion. Que ce soit du côté de certains manifestants ou du côté de certains policiers. D’aucuns, chez ces derniers, s’en sont donné à cœur-joie ces derniers temps, entre croche-patte et tabassage d’homme à terre.
Depuis le début des Gilets Jaunes, la haine est le moteur du mécontentement. La semaine dernière, des Gilets de Caen promettaient à Macron le même sort que celui de Louis le Seizième. D’autres à Paris, passant au sein d’une manifestation des syndicats devant La Rotonde criaient : A mort Macron ! A mort La Rotonde ! Quelques nuits plus tard celle-ci brûlait.
                                                             *
Les Gilets Jaunes : on naît là, et on hait là.
                                                             *
Et pourquoi qu’on est là ?
Pour l’honneur des travailleurs et pour un monde meilleur.
(De quoi pouffer).