Ma courte correspondance avec François Bon

25 août 2020


Les livres de François Bon ne m’ont jamais intéressé, Néanmoins, comme il  a raconté sur son site Le Tiers Livre qu’un jour il a cherché en vain la tombe de Gilles Deleuze, et qu’avec l’aide des employées municipales j’ai pu la localiser dans le cimetière de Saint-Léonard-de-Noblat, je lui envoie le jeudi six août par mail le lien vers le texte où je raconte cela :
« Bonjour,
Au cas où vous voudriez retourner un jour au cimetière de Saint-Léonard-de-Noblat.
Je peux vous envoyer mes photos si vous le souhaitez.
Cordialement.
Michel Perdrial »
Il me répond dans la matinée par le moyen de deux mails :
« Je veux bien un lien si c’est en ligne ! f »
« (je continue d’avoir rapport fort à l’œuvre de Sanfourche) f »
Ni bonjour, ni merci, ni le moindre mot sur le texte envoyé. Le premier mail est abscons, le deuxième hors sujet. Ce type est un rustre et un narcissique, me dis-je.
Cependant, dans un nouvel élan d’altruisme, je lui envoie quand même mes photos :
« Mon texte est en ligne, je vous redonne le lien au cas où vous ne l'auriez pas eu. Mes photos non, je vous en envoie deux en pièces jointes (pas bien fameuses à cause du soleil en face). Je ne connais pas l’artiste dont vous me parlez, je vais voir ça. »
Cette fois, il ne prend même pas la peine de me répondre.
L’initiale du patronyme de ce personnage devrait être la lettre suivante de l’alphabet.
                                                                 *
Je dois avouer que dans ma démarche, il y avait un peu de malice. Montrer à ce Bon qu’on peut la trouver la tombe de Deleuze, il faut seulement s’en donner les moyens au lieu de compter sur le hasard.
                                                                 *
Il ne risquait pas de réussir, il la cherchait dans la partie ancienne du cimetière, là où sont enterrés les morts d’avant le vingtième siècle. Quel Bon !