Rouen qui veut être Capitale Européenne de la Culture en deux mille vingt-huit

9 janvier 2023


Quand j’ai appris la candidature de Rouen au titre de Capitale Européenne de la Culture pour deux mille vingt-huit, année où c’est le tour de la France et de la République tchèque d’avoir une ville désignée, je me suis dit, considérant l’état des lieux dans ce domaine, quelle prétention !
Puis j’ai appris que cette opération avait pour but d’aider une ville nécessiteuse. Alors là, Rouen a toutes ses chances, me suis-je dit. Bien que le nombre de concurrentes soit conséquent : Amiens, Bastia, Bourges, Clermont-Ferrand, Montpellier, Nice, Reims, Roubaix et Saint-Denis (deux candidates seulement pour la République tchèque : Broumov et České Budějovice).
C’est Rebecca Armstrong qui est chargée de défendre la candidature rouennaise, que je connais depuis longtemps, quand elle venait chercher son frère dans ma classe de petite section à l’Ecole Maternelle du Pivollet de Val-de-Reuil.
Si Rouen l’emporte, elle pourra dire merci à Marie-Andrée Malleville, Adjointe à la Culture, qui, en se contentant de reconduire les petits évènements en place depuis des lustres, maintient, depuis sa nomination, la ville dans la pauvreté culturelle.
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Comme chaque année, ce six janvier, je me mets en quatre pour acheter une galette à la frangipane au Fournil Jeanne d’Arc, rue de la Vicomté. C’est le deuxième jour que je suis sacré roi. Restent deux parts (dimanche et lundi) avec lesquelles je ne risque pas de me casser une dent. Treize euros l’an dernier. Quatorze euros cinquante cette année.
Jeanne d’Arc, un nom bien choisi pour un fournil.
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Square Verdrel, dimanche à onze heures, un groupe de vieilles et de vieux prend un cours de tai chi collé à l’aire de jeux où braillent des moutard(e)s.