Une nouvelle nuit tranquille au creux de mon large lit du second étage de la Villa Les Marronniers. Dans de beaux draps nouveaux, mon aimable logeur étant passé en mon absence avec mon autorisation les changer. Je suis toujours seul dans cette grande demeure, mais les vacances de Toussaint qui commencent à la fin de la semaine vont peut-être changer ça.
Le Quay des Brunes fermé pour travaux ce mardi, c’est au Kreisler que je petit-déjeune avant de rejoindre le Portrieux par le bord de mer. Peu après la piscine d’eau de mer, je découvre une porte de jardin explosée, pourtant en solide bois peint en bleu. C’est celle d’une villa inoccupée. Quand j’atteins la turquerie, je vois arriver vers moi un couple de quinquagénaires et un chien, des gens d’ici à qui j’explique la porte explosée. Ils préviendront la Mairie.
Après être passé réserver aux Plaisanciers, je m’installe en terrasse au Poisson Rouge face au ciel gris coloré d’orange du lever du jour. J’abandonne Claude Tillier et reprends les notes des Œuvres complètes de Paul-Jean Toulet.
La lueur orangée grandit à l’horizon. A onze heures, le soleil donne. Je vais chauffer mes vieux os sur un banc face au mouillage où flottent des petits navires qui ne sont plus ceux que contemplèrent Boudin, Signac et Morisot.
Eugène Boudin fit de nombreux séjours au Portrieux entre mil huit cent soixante-huit et mil huit cent quatre-vingt. En ont résulté près de quatre-vingts tableaux, études et dessins. Paul Signac a exécuté ici une dizaine d’œuvres majeures. Berthe Morisot séjourna au Portrieux en août et septembre mil huit cent quatre-vingt-quatorze avec sa fille Julie Manet dans la maison nommée Roche Plate au vingt-trois de la rue du Commerce.
Du jambon braisé à la sauce chorizo ce midi aux Plaisanciers où il y a toujours du monde, essentiellement des travailleurs de Port d’Armor. Je m’assois ensuite au soleil en terrasse à L’Ecume. J’achève les notes du Bouquins Laffont consacré à Toulet, un livre acheté lors du dernier désherbage de la Bibliothèque Municipale de Sotteville-lès-Rouen. A en juger par son état, très peu de Sottevillais(e)s l’ont lu avant moi.
Le banc bleu d’entre l’Ile de la Comtesse et Port d’Armor me permet d’à nouveau me chauffer au soleil. De temps à autre, la conserverie de Port d’Armor crache un jet de vapeur. Tout est calme chez la Comtesse.
La seule pharmacie de Saint-Quay est à cinquante mètres de mon logis provisoire. Je m’y arrête en rentrant. Pas moins de cinq pharmaciennes sont à l’ouvrage en parallèle. Celle qui s’occupe de moi m’indique que Cosidime est toujours en rupture mais bien sûr, elle a le générique.
Le Quay des Brunes fermé pour travaux ce mardi, c’est au Kreisler que je petit-déjeune avant de rejoindre le Portrieux par le bord de mer. Peu après la piscine d’eau de mer, je découvre une porte de jardin explosée, pourtant en solide bois peint en bleu. C’est celle d’une villa inoccupée. Quand j’atteins la turquerie, je vois arriver vers moi un couple de quinquagénaires et un chien, des gens d’ici à qui j’explique la porte explosée. Ils préviendront la Mairie.
Après être passé réserver aux Plaisanciers, je m’installe en terrasse au Poisson Rouge face au ciel gris coloré d’orange du lever du jour. J’abandonne Claude Tillier et reprends les notes des Œuvres complètes de Paul-Jean Toulet.
La lueur orangée grandit à l’horizon. A onze heures, le soleil donne. Je vais chauffer mes vieux os sur un banc face au mouillage où flottent des petits navires qui ne sont plus ceux que contemplèrent Boudin, Signac et Morisot.
Eugène Boudin fit de nombreux séjours au Portrieux entre mil huit cent soixante-huit et mil huit cent quatre-vingt. En ont résulté près de quatre-vingts tableaux, études et dessins. Paul Signac a exécuté ici une dizaine d’œuvres majeures. Berthe Morisot séjourna au Portrieux en août et septembre mil huit cent quatre-vingt-quatorze avec sa fille Julie Manet dans la maison nommée Roche Plate au vingt-trois de la rue du Commerce.
Du jambon braisé à la sauce chorizo ce midi aux Plaisanciers où il y a toujours du monde, essentiellement des travailleurs de Port d’Armor. Je m’assois ensuite au soleil en terrasse à L’Ecume. J’achève les notes du Bouquins Laffont consacré à Toulet, un livre acheté lors du dernier désherbage de la Bibliothèque Municipale de Sotteville-lès-Rouen. A en juger par son état, très peu de Sottevillais(e)s l’ont lu avant moi.
Le banc bleu d’entre l’Ile de la Comtesse et Port d’Armor me permet d’à nouveau me chauffer au soleil. De temps à autre, la conserverie de Port d’Armor crache un jet de vapeur. Tout est calme chez la Comtesse.
La seule pharmacie de Saint-Quay est à cinquante mètres de mon logis provisoire. Je m’y arrête en rentrant. Pas moins de cinq pharmaciennes sont à l’ouvrage en parallèle. Celle qui s’occupe de moi m’indique que Cosidime est toujours en rupture mais bien sûr, elle a le générique.